Politique
Référendum article 37 Burkina Faso : mobilisation à Ouagadougou
Publié le lundi 25 aout 2014 | PANA
© aOuaga.com par Séni Dabo
Marche-meeting de l`opposition : du monde dans la rue contre le référendum Samedi 23 août 2014. Ouagadougou. L`opposition politique a organisé une marche-meeting pour exprimer à nouveau son rejet du projet de référendum sur l`article 37 |
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Mobilisation monstre de l’opposition contre le référendum à Ouagadougou - Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus samedi dans les rues de Ouagadougou, à l’appel de l’opposition politique burkinabé pour dire « non au référendum, à la modification de l’article 37 et au Sénat’.
Au pouvoir depuis 1987, Blaise Compaoré, qui est en fin de mandat, veut faire sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels en passant par l’organisation d’un référendum afin de briguer un nouveau mandat en 2015.
Ces milliers de manifestants qui ont, dans le calme, marché à travers les principales artères de la capitale burkinabé, ont scandé des slogans hostiles au pouvoir en place à Ouagadougou et à son président. Sur les pancartes, on pouvait lire : « Non au pouvoir à vie », « Non à la patrimonialisation du pouvoir », « Libérez le Palais de la Présidence ».
Un sans emploi, Assita Ouédraogo, 22 ans, qui portait une pancarte sur lequel l’on pouvait lire : « Nous sommes fatigués, Trop c’est trop », a déclaré : « Nous voulons juste le changement, Blaise Compaoré a tellement duré au pouvoir et les problèmes ne font que perdurer».
Qualifiant la mobilisation du jour de «gigantesque et historique», le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, s’est félicité de la réussite de la marche-meeting dans le calme, sans débordement, ajoutant que «même les aveugles ont vu».
Pourtant, en pleine allocution au cours du meeting, un individu a fait irruption sur la scène tentant de perturber le meeting en voulant arracher le micro des mains du chef de file de l’opposition. Cet individu mal intentionné a été maitrisé par la sécurité de l’organisation de la marche.
Répondant aux déclarations de Blaise Compaoré au Sommet Afrique-Etats-Unis qui avait laissé entendre « qu’il n’y a pas d’institutions fortes, sans homme fort», M. Diabré a fait remarquer que «quand le peuple se met débout, les hommes forts tremblent».
M. Diabré dit souhaiter qu’à partir de 2015, au Burkina Faso, «quand tu fais deux mandats, tu laisses la place aux autres », précisant que l’opposition n’a pas peur du référendum que le pouvoir menace d’organiser.
Depuis le début de l’année, l’opposition et le pouvoir se sont défiés par l’organisation de grandes manifestations aussi bien à Ouagadougou qu’à Bobo-Dioulasso (deuxième ville) pour défendre leurs positions sur la modification ou non de l’article 37 de la loi fondamentale.
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