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Marche Contre Le Référendum: Il déjoue la sécurité et s’empare du micro de Zéphirin Diabré
Publié le lundi 25 aout 2014  |  FasoZine
Marche-meeting
© aOuaga.com par Séni Dabo
Marche-meeting de l`opposition : du monde dans la rue contre le référendum
Samedi 23 août 2014. Ouagadougou. L`opposition politique a organisé une marche-meeting pour exprimer à nouveau son rejet du projet de référendum sur l`article 37




Le 23 août dernier, l’opposition burkinabè, à l’appel de son chef de file, Zéphirin Diabré, a marché pour s’opposer à la tenue d’une éventuelle consultation populaire dont l’objectif serait de faire sauter le verrou limitatif des mandats présidentiels. Voici quelques coulisses.

*Durant l’allocution de Zéphirin Diabré, un incident s’est produit. Un individu non identifié s’est frayé le passage jusqu’au podium. Il a pu arracher le micro des mains du chef de file de l’opposition, tout en criant : « je veux lui cracher mes vérités ». Rapidement maitrisé par le service de sécurité de l’opposition, il a été conduit manu militari au commissariat de Bogodogo, à proximité du lieu de meeting. Il a évité de peu le lynchage, n’eut été l’implication personnelle de Me Bénéwendé Sankara, président de l’Union pour la renaissance/Parti Sankariste (Unir/PS).

*Comme il est maintenant de coutume à ce genre de marche, plusieurs personnes se sont vu dérober portes-feuilles et téléphones portables. Font parti de ces personnes, les journalistes venus pour rendre compte. Un de nos collègues a perdu son ordinateur portable et un preneur d’images s’est vu subtiliser ses téléphones et son porte-monnaie.

*Dans la voiture transportant les journalistes, plusieurs secousses ont occasionné des chutes à l’intérieur du véhicule. Une de nos consœur a même eu une petite douleur au niveau de la cheville, plus de peur que de mal, elle a juste eu un « petit bobo ».

*Des snipers à Ouagadougou! C’est ce que bon nombre de manifestants ont cru voir sur le toit de l’immeuble abritant la Radio Ouaga FM et le groupe Edifice. En réalité ce n’était que des éléments des forces de l’ordre postés à ce niveau.
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