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Reboisement: La centrale solaire de Zagtouli reçoit 500 Plants de la Sonabel
Publié le lundi 25 aout 2014  |  FasoZine
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© Présidence par A.O
20 ans des Engagements nationaux : le secrétaire permanent au rapport chez le Président du Faso
Lundi 2 juin 2014. Ouagadougou. Salle polyvalente de la Présidence du Faso. Le staff du secrétariat permanent des Engagements nationaux est allé faire le bilan des 20 ans de cet ensemble de projets au Président du Faso, Blaise Compaoré. Photo : Jean Christophe Ilboudo, secrétaire permanent des Engagements nationaux




Lancée le 12 juillet dernier par le gouvernement burkinabè, la campagne nationale de reboisement bat son plein. Ce samedi 23 août 2014, ce sont les employés de la Société nationale burkinabè d’électricité (Sonabel) qui étaient à l’œuvre. Conduits par leur directeur général, Jean Christophe Ilboudo, ils ont mis en terre 500 plants de diverses espèces, sur le périmètre de la centrale solaire de Zagtouli, situé à environ 10 km de Ouagadougou.

Depuis 2007, le gouvernement burkinabè organise chaque année une campagne nationale de reboisement durant les deux mois de fortes précipitations (juillet et août). Placée cette année sous le thème « Une commune, une forêt pour lutter contre la désertification », l’initiative vise à lutter contre la désertification dans le pays.

500 plants dont des manguiers, des grenadines, des citronniers, des goyaviers et des baobabs, ont été mis en terre par les travailleurs de la nationale de l’électricité du Faso. Un geste qui vise à « apporter la contribution de la Sonabel au processus de reforestation lancé par le gouvernement », selon le directeur général, Jean Christophe Ilboudo. « La Sonabel fait beaucoup de travaux qui consistent à couper des arbres pour faire des lignes électriques. La société fait des postes également. Notre contribution à la revégétalisation est donc de planter des arbres », ajoute-t-il.

Pour le premier responsable de la nationale de l’électricité, l’essentiel n’est pas de planter des arbres, mais il faut les entretenir. « Nous plantons peu parce que nous mettons plus de moyens à les entretenir. Nous allons accorder une attention particulière pour que les arbres plantés puissent survivre. Au-delà de la surveillance nous allons également protéger ces plants qui sont mis en terre ». Par ailleurs, il nourrit l’espoir que d’ici quelques années, « les Burkinabè pourront consommer des fruits made-in Sonabel ».

Abel Azonhandé
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