Société
Montée du Ténakourou : des randonneurs apprécient
Publié le lundi 25 aout 2014 | Sidwaya
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Rabankhi Abou-Bâkr Zida, directeur général des Editions Sidwaya :
«C’est un véritable plaisir d’être là, parce que le Ténakourou est plus qu’un symbole. C’est le sommet le plus culminant du Burkina Faso. Se retrouver en ces lieux, c’est marquer son envie de relever des défis et d’aller toujours de l’avant. Je pense que c’est des genres de défis qu’il faut relever au quotidien, pour permettre aux différentes structures de notre pays de pouvoir avancer, quel que soit les difficultés. Parce pour monter sur le sommet, ça n’a pas été facile. C’est à l’image même de la vie. On se dit que tant qu’on vit, on a de l’espoir, tant qu’on peut se battre, on peut parvenir toujours à ses fins. Je pense que le RECIDEC a bien fait d’avoir organisé cette visite touristique pour des milliers de Burkinabè, surtout les jeunes. La plupart du temps, nous parlons des autres pays de façon plus aisée, mais quand il s’agit du Burkina Faso, on cherche les mots, on cherche toujours des repères. Organiser ces genres de sorties surtout pour permettre à la jeunesse de venir toucher du doigt les réalités de notre pays, ses potentialités culturelles et touristiques, il n’ y a rien de tel. Nous sommes dans un monde globalisé, mais pour y avoir sa place, il faut aller avec ses propres armes, ses propres arguments. C’est une initiative qu’il faut saluer et travailler à la perpétuer».
Mme Traoré Awa Natacha, hôtelière :
«C’est la première fois pour moi de monter sur le Ténakourou. Je suis très émerveillée, c’est très beau et je suis très contente d’avoir pu effectuer la montée. Je pense que l’initiative du RECIDEC est la bienvenue pour le développement touristique de la région des Cascades et du Burkina Faso. En tant qu’hôtelière, je dois contribuer à valoriser les sites touristiques. C’est pour cela que je suis venue à la randonnée pour pouvoir orienter mes clients vers le Ténakourou. Ce serait bien qu’on fasse quelques aménagements pour permettre à ceux qui vont monter de se loger facilement. Nous allons penser à leur restauration, ne serait-ce que tous les week-ends».
Lanciné Diawara, vice-président de la Chambre de commerce du Burkina et parrain de la randonnée :
«J’ai apprécié l’initiative du RECIDEC. Cela nous a permis de découvrir les potentialités touristiques des Cascades, mais également nous avons constaté que la région a également des potentialités agricoles. Nous devons faire en sorte que cette randonnée puisse se faire de façon répétée. Nous devons en faire une entreprise touristique. Il y a de la matière à construire un circuit touristique, qui commencerait de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso à Banfora où il y a beaucoup de sites. Je crois qu’en mettant tous ces sites dans un circuit, nous pourrons créer une industrie touristique dans la région des Cascades qui va être un moteur de développement et de croissance économique de la région. Ce qui va être une force pour cette région, parce l’industrie touristique est créatrice d’emplois : hôtellerie, transport, restauration et développement de l’artisanat d’art. Il faut faire maintenant des investissements d’appel. Cela est du ressort du gouvernement ou du privé. Je crois qu’au-delà de la randonnée, nous serons bientôt dans un circuit touristique».
Emile Basga Dialla, ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, parrain de la randonnée :
«J’ai apprécié tout ce qui a été fait ici. Je voudrais féliciter le ministre Alain Edouard Traoré et louer ses efforts dans la promotion du tourisme, surtout à l’adresse des jeunes. C’est la première fois pour moi de faire ce parcours. J’avoue que j’ai été impressionné. Il y a beaucoup de belles choses à voir dans notre pays, il suffit d’un peu de promotion et de sensibilisation de nos jeunes pour que cela soit valorisé. Nous soutenons le ministre pour qu’il porte toujours haut cette initiative, qui suscite de l’engouement auprès des jeunes. Le ministre Alain Edouard Traoré nous a donné cette occasion de communier avec les jeunes. C’était une sortie très importante pour moi à tout point de vue ».
Propos recueillis par
Rabalyan Paul OUEDRAOGO
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