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Report du Sommet de l’Union africaine à Ouagadougou: le « défi sanitaire » du virus Ebola en cause
Publié le samedi 23 aout 2014  |  L’Hebdo du Burkina
Réunion
© aOuaga.com par Mike Y
Réunion préparatoire de la quatrième conférence au sommet du Traité d`Amitié et de Coopération Côte d`Ivoire - Burkina Faso
Lundi 07 Juillet 2014. Abidjan. Le ministre ivoirien des affaires étrangères, M. Charles Koffi Diby a reçu son homologue burkinabé, M. Yipènè Djibril Bassolé et une délégation d`experts, pour une réunion préparatoire de la quatrième conférence au sommet du Traité d`Amitié et de Coopération Côte d`Ivoire - Burkina Faso.




Le sommet extraordinaire de l’Union africaine sur le thème «  l’emploi, l’éradication de la pauvreté et le développement inclusif  » ne se tiendra pas comme prévu du O2 au O7 septembre 2014 à Ouagadougou. Ce report a été annoncé par le ministre des affaires étrangères Djibril Bassolé lors d’un point de presse conjointement animé avec son homologue de la Fonction publique, du travail et de la sécurité, Vincent Zakané dans la matinée du 18 Août dernier.

Selon le ministre Bassolé, ce report est simplement dû au fait que  : «  Depuis quelques semaines, notre sous-région est confrontée à un défi sanitaire majeur lié à l’épidémie du virus Ebola qui met à rude épreuve certains pays de l’Afrique de l’Ouest et, en alerte toute la sous-région.

Cette situation d’urgence sanitaire, qui suscite une préoccupation générale sur le continent et à travers le monde, constitue un cas de force majeure qui rend difficile la tenue du sommet dans de bonnes conditions et dans la sérénité. »

Même si aucun cas d’Ebola n’a été signalé au Burkina Faso, il est établi clairement qu’en cinq mois, cette fièvre hémorragique très contagieuse a fait 1.145 morts, selon le dernier bilan de l’OMS dont 413 au Liberia, 380 en Guinée, 348 en Sierra Leone et quatre au Nigeria.

Ensuite dans l’optique de renforcer le défi de la sécurité sanitaire et surtout organiser le Sommet dans de bonnes conditions, le gouvernement burkinabè avec l’accord de l’Union africain a reporté la tenue de ce sommet à une date ultérieure qui sera convenue avec la commission de l’UA.

Cette rencontre qui devrait se tenir pour la deuxième fois consécutive à Ouagadougou après celle de 2003 avait pour objectif de permettre aux leaders africains de “réaffirmer leur volonté de faire de l’emploi une priorité dans les politiques nationales de développement, d’explorer de nouvelles stratégies pour la promotion d’emplois au profit des jeunes et des femmes”, a expliqué le ministre Djibril Bassolé.

Toutefois, il ressort que cette décision a des répercussions néfastes car engendrant  : « des désagréments pour le Burkina Faso, les autres Etats membres ainsi que pour les partenaires qui s’étaient grandement mobilisés pour la circonstance ». Malgré tout, le gouvernement burkinabè les exhorte à garder le cap de leur engagement jusqu’à la tenue du sommet à la prochaine date.

Dans l’élan de la solidarité légendaire du Burkina, le ministre Bassolé a exprimé sa profonde solidarité avec les pays frères affectés par l’épidémie du virus Ebola.

Quant au Burkina Faso, a-t-il laissé entendre, le gouvernement s’engage à coopérer avec les autres pays africains et l’ensemble de la Communauté internationale pour éradiquer ce fléau.

« Le Burkina fonde l’espoir qu’une solution rapide sera trouvée à cette épidémie afin de restaurer la sérénité au sein des populations et de permettre la libre circulation des personnes et des biens dans le cadre de l’intégration africaine », a martelé le ministre Bassolé.

Théodore ZOUNGRANA
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