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Transformation des produits locaux : le CES encourage la SOFAB-SA
Publié le jeudi 21 aout 2014  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Le président du Conseil Économique et Social (CES) Paramanga Ernest Yonly préside la conference de presse sur le rapport 2011-2012
Vendredi 14 novembre 2013. Le président du Conseil Économique et Social (CES) Paramanga Ernest Yonly préside la conference de presse sur le rapport 2011-2012.




Le Conseil économique et social (CES) a effectué, le mardi 19 août 2014, une visite à la Société de fabrique d’aliments pour bétail (SOFAB-SA) à Koubri, localité située à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou. En marge de cette étape, les conseillers Musée national de Ouagadougou.

Les membres du Conseil économique et social (CES) tiennent leur session ordinaire du 29 juillet au 25 août 2014 sous le théme : «Problématique de la transformation des produits de base». A cet effet, ils se sont rendus, le mardi 19 août 2014, à la Société de fabrique d’aliments pour bétail (SOFAB-SA) à Koubri, une localité située à une trentaine de kilomètres de la capitale burkinabè. L’objectif a été de s’imprégner de visu des réalités de la SOFAB-SA et encourager les promoteurs. «Nous sommes venus voir dans quelles conditions cette unité travaille et quelle est sa capacité à transformer véritablement le secteur agropastoral de notre pays », a affirmé le président du CES, Paramanga Ernest Yonli. Il a dit avoir visité une usine ultra moderne bien organisée dont la capacité de production est estimée à 100 000 tonnes par an. Divers produits y sont transformés. Il s’agit, à l’en croire, d’aliments complets qui apportent à l’animal et à la volaille, tout ce dont il a besoin, en termes d’éléments nutritifs, pour se développer et produire de la viande, du lait et des œufs de bonne qualité. « C’est un grand pas en avant pour le secteur agropastoral et industriel», a fait savoir Paramanga Ernest Yonli. Pour lui, la SOFAB-SA est une unité industrielle économiquement viable, dans la mesure où la demande d’aliments pour bétail est d’un million (1 000 000) de tonnes au Burkina Faso, alors qu’elle n’en fournit que 100 000 tonnes, soit 10% de la demande. Il a exhorté le personnel à maintenir la qualité des produits, la rigueur et la discipline pour atteindre les résultats escomptés à travers la création de cette entreprise. Pour sa part, le directeur général de la Société de fabrique d’aliments pour bétail (SOFAB-SA), Adama Ouédraogo, s’est réjoui de la visite. « Cette visite du Conseil économique et social est une grande opportunité pour nous d’échanger et de présenter ce que nous faisons et solliciter qu’il ait une répercussion de nos activités sur la population», a-t-il déclaré. Foi du DG, la SOFAB-SA se veut être une unité industrielle et commerciale dédiée aux ressources animales et spécialisée dans la production d’aliments pour bétail et volaille pour booster la production des différentes filières de viande, lait et œufs. Il a indiqué que la société offre actuellement onze (11) produits pour l’entretien et l’embouche des bovins, des ovins et caprins et de la volaille (Ndlr : poulets de chair et pondeuses). Selon le directeur général, la SOFAB-SA compte, d’ici à décembre prochain, apporter une gamme complémentaire de produits pour les poissons, les porcines et la volaille traditionnelle. «Notre objectif est de produire des aliments complets, enrichis et sécurisés pour augmenter la production du cheptel», a-t-il laissé entendre. Par ailleurs, il a confié que le challenge majeur de son entreprise est de garder la qualité nutritionnelle des produits tout en baissant leur prix de vente.
Avant l’étape de Koubri, les conseillers du CES, avec à leur tête le président, Paramanga Ernest Yonli, ont mis en terre 250 plants de diverses espèces sur le site du Musée national de Ouagadougou. A entendre le président, ladite activité s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de reforestation, lancée par le gouvernement en juillet dernier. « Le CES a voulu apporter sa contribution et sa partition à cet effort national de reverdir le Burkina Faso », a-t-il précisé. Deuxième du genre, l’action du Conseil économique et social a ému la responsable du Musée national, Alimata Sawadogo. De son avis, cet acte rentre en droite ligne des missions de sa structure. « Au Musée, nous avons (…) la composante sauvegarde du patrimoine naturel. Et dans cette composante, nous souhaitons avoir plusieurs espèces locales afin de permettre à la jeune génération de se ressourcer et aux chercheurs et tradi-praticiens d’utiliser ces plantes pour leurs recherches et en faire des plantes médicinales».

Rose Jocelyne
OUEDRAOGO
Djakaridia SIRIBIE
(Stagiaires)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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