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Le CAR échange avec l’Union européenne
Publié le jeudi 21 aout 2014  |  Sidwaya




La délégation de l’Union européenne (UE) au Burkina Faso a accordé, mercredi 20 août 2014 à Ouagadougou, une audience au Collectif anti-référendum (CAR). Les échanges ont porté sur la situation nationale, notamment sur la question du référendum.

Dans le cadre de ses activités, le Collectif anti-référendum (CAR) a initié une série de rencontres avec les autorités locales et les institutions internationales au Burkina Faso. A cet effet, il a été reçu en audience par la représentation de l’Union européenne dans la capitale burkinabè, le mercredi 20 août 2014. A sa sortie d’audience le président du CAR, Hervé Ouattara, a fait savoir que sa structure est venue échanger avec les représentants de l’UE sur la situation sociopolitique nationale, lui signifier sa position par rapport à la question de la modification de l’article 37 et connaître la sienne. Il a laissé entendre que l’UE est prête à accompagner le CAR, mais a-t-il dit, elle se garde pour le moment, de prendre une décision pour ne pas s’impliquer de façon directe, dans les affaires internes du Burkina. Position que Hervé Ouattara a trouvé ambiguë. «Nous avons saisi l’occasion pour signifier à l’Union européenne, qu’en tant que partenaire du Burkina Faso, il n’y a pas de raison qu’elle se dise neutre. (…) On sent une neutralité dans ses faits et gestes », a-t-il dénoncé. Pour le CAR, la modification de l’article 37 de la Constitution est non seulement illégitime, mais aussi illégale, tant du point de vue des instruments juridiques nationaux que des accords internationaux ratifiés par le « pays des Hommes intègres ». Il ne peut y avoir une quelconque révision constitutionnelle, sans un consensus au préalable, foi du président du CAR. « Si toutefois le président Compaoré s’entêtait à modifier l’article 37, nous serons obligés, en tant que citoyens de ce pays, de nous protéger, de défendre la démocratie et la liberté », a-t-il prévenu. L’organisation présidée par Hervé Ouattara n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Elle a prévu de revenir une autre fois à la représentation de l’Union européenne pour rencontrer d’autres représentations diplomatiques ainsi que le président de l’Assemblée nationale. Elle a invité toutes ses «sentinelles » des arrondissements à se tenir prêtes pour la marche de l’opposition politique, prévue le 23 août prochain. A la question de savoir quelles seront ses futures activités, le président répond : « Nous allons mener des actions fortes, mais ce n’est pas le moment de dévoiler nos stratégies ». Sur la non-participation de la presse aux audiences accordées au collectif, Hervé Ouattara est ferme : « Nos partenaires fuient ce qui pourrait se dire au cours des discussions, sinon ce n’est pas dû à l’inorganisation du CAR; bien au contraire nous avons pris toutes les précautions ». Le Collectif anti-référendum a rencontré, le 6 août dernier, le Mogho Naaba Baongo, pour échanger sur le même sujet.


Djakaridia SIRIBIE
Jean Marc BADIEL
(Stagiaires)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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