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Ebola : le Burkina Faso dévoile ses plans aux PTF
Publié le jeudi 21 aout 2014  |  Sidwaya
10es
© aOuaga.com par A.O
10es Journées RESHAOC : Ouagadougou, capitale d`hôpitaux francophones
Mardi 1er avril 2014. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Le Réseau des hôpitaux de l`Afrique, de l`Océan Indien et des Caraïbes (RESHAOC) a ouvert les travaux de ses 10es journées placées sous le thème "Gestion des risques professionnels et des catastrophes en milieu hospitalier". Photo : Léné Sebgo, ministre de la Santé




Le Ministère de la santé a tenu une réunion du comité national de gestion des épidémies élargie aux partenaires techniques et financiers, le 19 août 2014 à Ouagadougou. Il s’est agi de recueillir les avis et suggestions concernant les plans de riposte et les mesures de prévention.

Trois présentations portant respectivement sur les plans de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de maladie à virus Ebola, les actions entreprises et les perspectives qui en découlent ont marqué la réunion du comité national de gestion des épidémies élargie aux partenaires techniques et financiers. Il a particulièrement été question pour le Burkina Faso de leur communiquer son plan d’action de prévention contre la maladie à virus Ebola, ses problèmes prioritaires, ses objectifs, ses stratégies de lutte et de mobilisation de ressources, de même que son mécanisme de suivi-évaluation. Le directeur de la lutte contre la maladie, Dr Isaïe Medah qui a assuré la première présentation, a situé le contexte de cette maladie qui est causée par un virus de la famille des Filoviridae. D’après lui, les chauves-souris sont les hôtes naturels de ce virus. «Ce mal se transmet par contact direct avec la personne contaminée, à travers les liquides biologiques infectés, lors des pratiques funéraires, en milieu de soins où les règles d’asepsie ne sont pas respectées… «La situation épidémiologique dans la sous-région ouest-africaine est marquée depuis la quarante-neuvième (49e) semaine de l’année 2013, par la survenue des cas de maladie à virus Ebola initialement localisés en Guinée et qui s’est propagée au Libéria, en Sierra Léone et au Nigéria», a-t-il rappelé. Il a souligné qu’aucun cas n’a été notifié au Burkina Faso et que cependant le Ministère de la santé en collaboration avec ses partenaires a élaboré les présents plans de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie.

La mobilisation des fonds

Selon Dr Medah, le total des fonds disponibles pour le plan de riposte contre cette maladie s’élève à un milliard deux cent millions (1 200 000 000) obtenus grâce à la ligne de riposte aux épidémies (un milliard), le fonds national de lutte contre les épidémies (cent millions) et la Banque mondiale (cent millions). Il a, toutefois, précisé qu’il faudra rechercher un montant de douze milliards quatre cent cinquante-huit millions sept cent dix-sept mille cent soixante-quatorze (12 458 717 174) F CFA. Le chef de service de la surveillance épidémiologique, Dr Issaka Yaméogo, a passé en revue les différentes actions entreprises pour la sensibilisation des différentes couches socioprofessionnelles, lors de sa communication, tandis que le troisième communicateur a dressé les perspectives, en cas d’épidémie ; notamment, la mise en œuvre du plan de communication et de sensibilisation sur toute l’étendue du territoire, la création d’un numéro vert au 80 00 11 20, l’acquisition de tentes médicalisées et kits de protection complémentaires… Le représentant des partenaires techniques et financiers, Alain Holleville, a rassuré le ministre de la Santé en ces termes : «Nous restons à votre disposition, en fonction de vos attentes». De son point de vue, il faut donner des informations transparentes aux populations en vue de toujours mettre fin à la rumeur. De l’avis du représentant de l’OMS à cette réunion, Dr Jean-Baptiste Roungou, la létalité varie de 50 à 70% et peut aller à 90 % ; il est utile donc que le défi le plus important à relever soit de faire en sorte que le virus Ebola n’entre pas au Burkina Faso. «Il faudra continuer à informer et sensibiliser les populations pour qu’elles sachent que la guerre contre Ebola est engagée et que se laver les mains au savon est une mesure importante», a-t-il recommandé. Le ministre de la Santé, Léné Sebgo, a expliqué qu’en cas d’épidémie, il faudra pouvoir convaincre les populations de ne pas laver les corps et de brûler les habits et matériels précédemment utilisés par les victimes du virus Ebola.

Aimée Florentine KABORE
Loretta SAWADOGO
(stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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