La Coordination des élèves et étudiants burkinabè a animé une conférence de presse, le jeudi 29 novembre 2012, à Ouagadougou. L’ordre du jour de la rencontre a porté entre autres, sur la réaction de la coordination, suite au communiqué de leur ministère de tutelle, dénonçant son illégalité.
Environ un mois après la diffusion d’un communiqué émanant du ministère en charge des Enseignements secondaire et supérieur qui stipule que la Coordination des élèves et étudiants burkinabè (CEEB) est illégale, la structure a animé un point de presse, le 29 novembre 2012. Au cours de cette conférence de presse, le secrétaire général de la CEEB, Mahamadou Fayama a soutenu que cette structure est légalement reconnue. « Contrairement aux allégations du ministère, la CEEB est bel et bien une organisation légalement reconnue en ce sens qu’elle est constituée d’organisations et d’associations d’étudiants et d’élèves légalement reconnues.
Par conséquent, elle n’a besoin d’aucune déclaration d’existence spécifique pour mener à bien ses activités, la reconnaissance des organisations membres étant suffisante. », a-t-il expliqué. Par conséquent, le secrétaire général de la CEEB invite à l’arrêt des intimidations dont seraient victimes des élèves et étudiants, au motif que la structure est illégale. Au cours de la conférence de presse, les étudiants ont encore réaffirmé leur désir de voir abroger le décret portant exclusion de 14 de leurs camarades de l’Université de Koudougou. La Coordination des élèves et étudiants burkinabè juge ce décret « liberticide », car il stipule entre autres que toute attitude de nature à compromettre l’action pédagogique est un manquement à la discipline.
Le dernier point de l’ordre du jour de la rencontre avec les journalistes, a porté sur la relation enseignant/étudiant. Pour la CEEB, il n’y a pas d’opposition entre ces deux entités. Selon Mahamadou Fayama, il convient à ce propos, de distinguer l’administration académique et scolaire à laquelle les élèves et les étudiants soumettent leurs préoccupations et le corps enseignant. Concernant les festivités du 11-Décembre à Koudougou, le secrétaire général de la CEEB a affirmé qu’elle ne tentera rien pour perturber cette fête.