Les Centrales syndicales du Burkina (CSB) organisent une session de formation au profit des militants syndicaux. Cette formation qui se tient du jeudi 29 au vendredi 30 novembre 2012 à Ouagadougou, a pour but de renforcer l’unité d’action syndicale de ces derniers et le Bureau international du travail (BIT).
« Renforcer des capacités de l’unité d’action syndicale au Burkina Faso », tel est le thème sur lequel les militants syndicaux débattront au cours de cet atelier. Selon le président du mois des centrales syndicales, Joseph Tiendrebéogo, le Burkina Faso a ratifié un certain nombre de textes et de conventions de l’Organisation internationale de travail en matière de syndicalisation des travailleurs pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux.
Cependant la défense de ces intérêts ne peut se faire sans une unité dans les actions menées par les différentes centrales syndicales. C’est à cet effet qu’une session de formation de renforcement de cette unité d’action, a été au cœur d’une réflexion ce, pour répondre aux préoccupations croissantes des acteurs du monde de travail à savoir les Centrales Syndicales du Burkina (CSB) et le Bureau international du travail (BIT). « A partir de connaissances acquises, les actions menées par les centrales syndicales devront connaître une meilleure coordination et favoriser une concertation préalable et sans intérêt personnel et partisane dans la prise de meilleurs décisions, ce qui permettra d’engranger d’autres acquis pour l’ensemble des travailleurs du Burkina Faso », a révélé Joseph Tiendrebéogo. Il a également ajouté que cette unité sera formalisée par une convention avec un règlement intérieur où toutes les centrales pourront s’exercer.
Le secrétaire général du Ministère de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale (MFPTSS), Koudbi Sinaré a laissé entendre que l’unité d’action est un instrument de cohésion des organisations syndicales, de renforcement de leurs capacités d’action et de négociation avec le gouvernement ou les employeurs. « L’unité d’action syndicale, au-delà des acteurs du dialogue social gouvernement-syndicats et syndicats-employeurs, est non seulement un cadre qui participe à la consolidation de la gouvernance nationale, mais également profitable à toute la population qui jouit des retombées positives de la fonction de veille et d’alerte sur la situation nationale assurée par les organisations syndicales », a déclaré le SG du MFPTSS.
Un accord intégral des six centrales à savoir la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB), la Confédération syndicale burkinabè (CSB), la Force ouvrière-union nationale des syndicats libres (FO-UNSL), l’Organisation nationale des syndicats libres (ONSL), l’Union syndicale des travailleurs burkinabè (USTB), par une convention qui sera signée à l’issue de l’atelier, formaliseront l’unité d’action des centrales syndicales.