Le dispositif de prévention contre le virus Ebola, fonctionnel #aOuaga

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Le dispositif de prévention contre le virus Ebola, fonctionnel

Publié le mardi 19 aout 2014 | Sidwaya

Face à la maladie d’Ebola qui sévit dans certains pays de la sous-région, le gouvernement burkinabè a pris des mesures idoines pour parer à toute éventualité sur son territoire. Dans les Hauts-Bassins, le comité régional de gestion des épidémies a visité, le mercredi 13 août 2014, les mesures préventives de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso.

Il est 21 heures, ce mercredi 13 août 2014. Un avion d’Air Burkina vient d’atterrir sur le tarmac de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso. Les passagers y descendent, mais avant d’accéder au salon d’honneur, ils doivent passer, en trois étapes, par un dispositif préventif contre le virus Ebola. La première étape consiste à désinfecter leurs mains à l’aide d’un gel antiseptique, la seconde, c’est la prise de température à l’aide d’un thermomètre à infras rouges et la dernière étape, c’est la vérification de leur carnet de vaccination. Le tout se passe sous l’œil vigilant des agents de santé et de la sécurité. Le comité régional de gestion des épidémies dans la région des Hauts-Bassins, conduit par le gouverneur de la région, Nébilma Joseph Bakouan, a constaté de visu ce jour, l’application de la mesure préventive qui vise à empêcher l’entrée de la maladie au Burkina Faso. Selon le gouverneur, si la température corporelle d’un passager se révèle à plus de 38°, ce dernier est soumis à un interrogatoire et un examen clinique approfondi. S’il s’avère qu’il a des signes avérés d’Ebola, a-t-il poursuivi, il est mis en quarantaine dans un centre d’isolement identifié à cet effet, et situé au quartier Kôkô de Bobo-Dioulasso. Pour sa part, le directeur régional de la santé des Hauts-Bassins, Yacouba Savadogo, a déclaré que la maladie est grave de par sa contagiosité et sa mortalité. Si elle ne contamine pas à travers les airs, elle contamine par le contact corporel et le contact avec les liquides biologiques que sont les vomissures et les sels, a-t-il dit. C’est pourquoi, note-t-il, lorsqu’un cas suspect est décelé et le malade mis en quarantaine, il y a un dispositif qui est mis en place pour protéger le personnel de santé. Ce dispositif consiste pour ces derniers, à porter un matériel de protection qui couvre l’ensemble de leur corps. « Un malade peut porter le virus entre 2 à 21 jours, avant que le virus n’éclore et se développe », a-t-il expliqué. Dans la région des Hauts-Bassins, en plus de l’aéroport International de Bobo-Dioulasso, des mesures préventives ont été prises à SITARAIL, dans les gares internationales et dans les postes frontaliers tels que Faramana et Koloko, nous apprend Yacouba Savadogo. Le centre d’isolement des cas suspects situé à Kôkô devrait être visité le lendemain, jeudi 14 août 2014, par le comité régional de gestion des épidémies dans la région.

Wurotèda Ibrahima SANOU