Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience, le jeudi 29 novembre 2012 à Kosyam, le ministre délégué, chargé de la défense de Côte d’Ivoire, Paul Kofi Kofi.
Conduite par le ministre délégué, chargé de la défense, Paul Kofi Kofi, les membres du comité d’organisation de la 8e édition de la coupe d’Afrique de football militaire ont rencontré le président du Faso, Blaise Compaoré. Objectif : faire le point de l’organisation de la 8e édition de la coupe d’Afrique de football militaire, prévu pour se tenir du 3 au 17 décembre 2012 en Côte d’Ivoire. Au terme de l’audience avec Blaise Compaoré, le chef de la délégation, Paul Kofi Kofi a laissé entendre que c’est sur instruction du président de la république de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, que la délégation est à Ouagadougou. « Le président Alassane Dramane Ouattara a jugé important, avant la tenue de ce grand rendez-vous, de présenter au président du Faso, cette compétition dont le trophée porte son nom », a-t-il expliqué.
Selon Paul Kofi Kofi, le président du Faso leur a prodigué de sages conseils pour l’organisation de ce tournoi continental et a souhaité la réussite de l’évènement. « Le président du Faso est un grand sportif, et a une grande expérience en ce qui concerne le football. Il nous a prodigués des conseils pour une bonne organisation de la compétition. Aussi a-t-il laissé entendre que le moment venu, il s’exprimera sur son éventuelle présence soit à l’ouverture, soit à la finale ’’. Pour le président du Faso, cette compétition est une opportunité pour la Côte d’Ivoire, compte tenu du fait que le pays vient de sortir d’une crise.
Aussi, Blaise Compaoré a relevé qu’au-delà du sport, la coupe d’Afrique de football militaire est un facteur de cohésion et de rapprochement entre les armées. Paul Kofi Kofi a saisi l’occasion pour démentir les rumeurs selon lesquelles certains éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) s’adonneraient à des actes de tortures sur des prisonniers dans les camps. « Le président Alassane Dramane Ouattara a permis en toute transparence à la communauté nationale et internationale de connaitre ce qui s’y passe. Nous avons permis à des attachés de défense, des ONG et aussi à des journalistes de visiter ces sites. Ils ont pu constater de visu que ces allégations n’étaient pas toutes fondées », a-t-il précisé. Cependant, il a ajouté que ces sites en question avaient, selon la loi ivoirienne, la possibilité de détenir des prisonniers dans un premier temps, avant leur transfert dans des sites appropriés, notamment la gendarmerie et la police
