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Diaspora burkinabè aux Etats-Unis : des besoins multiples

Publié le mercredi 13 aout 2014 | Sidwaya

© Présidence par DR
Forum des affaires du Burkina à Washington : les participants tirent un bilan positif
Vendredi 8 août 2014. Washington. Les participants au Forum des affaires du Burkina ont fait un bilan positif de l`activité au président du Faso, Blaise Compaoré

Le président du Faso, Blaise Compaoré, a rencontré la diaspora burkinabè de Washington et des villes environnantes, dans la soirée du vendredi 8 août 2014. C’était le dernier acte de sa visite du 3 au 9 août dernier dans la capitale fédérale américaine.

Ils étaient nombreux, les Burkinabè vivant à Washington et dans ses environs, à venir rencontrer le président Blaise Compaoré, le 8 août 2014. D’entrée, c’est l’ambassadeur du Burkina Faso aux Etats-Unis, Seydou Bouda, qui a salué la visite du chef de l’Etat et l’a remercié pour la rencontre avec la diaspora burkinabè. Selon l’ambassadeur Bouda, la participation du président Compaoré au Sommet Etats-Unis-Afrique est la preuve de son engagement pour son pays et pour l’Afrique.
Présentant la communauté burkinabè vivant dans le pays de l’Oncle Sam, il a indiqué qu’il y a trois catégories : la diaspora des affaires (opérateurs économiques), la diaspora institutionnelle (fonctionnaires d’institutions internationales) et la diaspora de la connaissance (les étudiants, estimé à 1500). Seydou Bouda a précisé que cette diaspora est répartie dans les 50 Etats de la fédération américaine. La majorité se trouve sur la côte-Est des Etats-Unis (New York, Washington DC, etc.).

Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2015 à laquelle participeront, pour la première fois les Burkinabè de l’extérieur, l’ambassadeur Bouda a invité ses compatriotes à s’y préparer.
Intervenant à son tour, Blaise Compaoré a confié être venu à Washington sur invitation du président américain Barack Obama. Il a relevé que la rencontre a permis aux chefs d’Etat africains d’échanger avec les dirigeants américains mais également avec le secteur privé qui constitue le moteur de l’économie américaine. Il a invité ses compatriotes à s’ouvrir aux autres pour apprendre d’eux. C’est ainsi qu’ils pourront acquérir des connaissances utiles à la mère-patrie.

Faire vivre le Burkina Faso

«Le Burkina Faso est écouté aujourd’hui parce qu’il sait écouter et accompagner les autres. Il faut donc vous ouvrir aux autres», a insisté Blaise Compaoré, avant d’encourager ses compatriotes à soutenir les hommes d’affaires burkinabè qui envisagent intégrer le marché américain. Expliquant son rôle dans la recherche de la paix en Afrique, Blaise Compaoré a fait savoir que c’est avant tout dans l’intérêt du Burkina Faso, et pour qu’il y ait la paix dans la sous-région, en Afrique et dans le monde. A ceux qui critiquent ses médiations, il a répondu : «Je ne cherche pas la publicité mais à vivre et à faire vivre le Burkina Faso. Toute instabilité chez les voisins aura des répercussions sur le Burkina Faso. C’est pourquoi je mène les médiations. Nous ne pouvons pas grandir séparément. Les Etats doivent agir ensemble pour lever les contraintes de développement».
La diaspora burkinabè a exprimé par la suite, de nombreux besoins qui sont l’ouverture de plusieurs bureaux de vote pour la présidentielle de 2015, des facilités pour investir au Burkina Faso, l’ouverture d’un consulat général à New York, l’obtention de visas de longs séjours en Amérique pour les étudiants. Ils ont, par ailleurs, demandé un soutien pour l’acquisition d’une Maison du Burkina Faso et l’installation de banques burkinabè aux Etats-Unis. Le président du Faso et sa délégation composée de plusieurs ministres, ont apporté des réponses aux préoccupations posées et ont promis d’étudier les autres besoins dont l’acquisition d’une Maison pour le Burkina Faso aux Etats-Unis.

Enok KINDO de retour de Washington