Braquages des stations- service à Ouagadougou : les bandes à « Souley » et « Maïga » démantelées #aOuaga

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Braquages des stations- service à Ouagadougou : les bandes à « Souley » et « Maïga » démantelées

Publié le mardi 12 aout 2014 | Sidwaya

© Autre presse par DR
La station-service de Dédougou où l`homme a tenté de s`immoler par le feu

La Police nationale et la Brigade anti-criminalité(BAC) ont démantelé deux réseaux spécialisés dans le braquage des stations-service dans la ville de Ouagadougou. Ils ont été présentés à la presse, le lundi 11 août 2014, au Commissariat central de Ouagadougou.

Souleymane Ouédraogo, alias Souley, Emile Séré et Boubacar Zongo, les braqueurs des stations-service Petrofa de Pissy, Total (route de Kongoussi et route de Kaya) et de Royal Service de Yamtenga, ont été mis hors d’état de nuire. Ils ont été présentés à la presse, le lundi 11 août 2014 à Ouagadougou.
Selon le commissaire central de police de la ville de Ouagadougou, le commissaire principal Jean Alexandre Darga, depuis le mois de janvier 2014, ces stations recevaient de façon récurrente la « visite » de ces malfrats. « Aucune semaine ne s’écoule sans qu’une station-service de la ville ne soit braquée », a déploré M. Darga. La bande à Souley( le cerveau du groupe), a-t-il affirmé, a à son actif le braquage de 4 stations. Présentée aussi aux journalistes, la seconde bande (celle de Maïga), spécialisée aussi dans le braquage des stations a, à son compteur, 13 stations. La bande est composée de Abdoul Aziz Maïga (le cerveau) et de Kankélétigui Moussa Traoré. Les braqueurs des stations Total ( Mogho Naaba, Ouaga 2000, citée AN II), des stations Shell ( 1200 logements, Ecole nationale de police), Petrofa (Pissy, Tampuy, Kalgondin, Cisin, Pissy-siège ONEA,…) ont reconnu les faits.
A en croire le commissaire Darga, le premier réseau a été démantelé à la suite de l’interpellation du sieur Souleymane Ouédraogo en flagrant délit de braquage de la station Total de Kossodo au secteur 42 par deux agents de police. Le démantèlement de la deuxième bande, a-t-il expliqué, est intervenu, le 23 juillet 2014, par leurs interpellations à leurs domiciles par les éléments de la brigade de recherches de la police.
Les deux bandes avaient en leur possession, 3 fusils de chasse calibre 12 mm dont 2 canons sciés, un pistolet automatique de calibre 9 mm, un pistolet de fabrication artisanale, calibre 12 mm, un pistolet Tizer, 3 munitions de calibre 12 et un couteau suisse. Leur butin est composé également de 4 vélomoteurs, d’un cyclomoteur. Selon le commissaire principal de police, Wennlebsida J.A. Darga, bien qu’agissant séparément, les deux bandes opèrent de la même façon.
Leur mode opératoire, a-t-il dit, consistait en la reconnaissance préalable du terrain, pour s’enquérir du fonctionnement et du volume de fréquentation des stations-service. Ensuite, c’est en binôme motorisé et armé que les malfrats passent à l’action, en dépouillant les pompistes de leurs recettes avant de se retirer à vive allure.
Le commissaire Darga a indiqué que des membres de ces deux réseaux sont toujours en cavale et sont activement recherchés. Pour mettre le grappin sur eux, il en appelle à la collaboration de la population. « C’est à ce prix que nous allons bouter hors de notre ville, l’ennemi commun ». Il a en outre invité les populations à composer les numéros verts suivants : le 17 pour la Police nationale, le 1010 pour le Centre de veille et d’alerte et le 16 pour la Gendarmerie nationale pour dénoncer les cas suspects.

Sidgomdé