Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Enrôlement biométrique: plus de 800 mille burkinabè intègrent le fichier électoral provisoire
Publié le mardi 12 aout 2014  |  FasoZine
Enrôlement
© Autre presse par DR
Enrôlement Biométrique: engouement Très Moyen À Ouaga Et Bobo




Du 29 avril au 30 juin 2014, s’est déroulé sur l’ensemble du territoire burkinabè, l’enrôlement biométrique en vue de la révision du fichier électoral. Le vendredi 8 août 2014, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a reçu la société civile et la classe politique, en vue de faire le point de ladite campagne. Au total, ce sont 838.688 Burkinabè qui ont été enrôlés, selon Me Barthélémy Kéré, président de l’institution.

Le rapport présenté par le président de la Ceni, fait cas des chiffres caractéristiques de l’enrôlement 2014 et du bilan des différentes missions, les attentes exprimées par les différentes parties prenantes, les suggestions et recommandations formulées et donne le schéma proposé en vue de l’enrôlement biométrique des Burkinabè de l’étranger. « 838 688 nouveaux Burkinabè enrôlés », selon Me Kéré, qui précise que « Les chiffres donnés sont provisoires et toujours en cours de traitement ».

Le rapport stipule également que sur l’ensemble des ambassades et consulats généraux visités, à l’exception de celles d’Arabie Saoudite, du Koweït et du consulat général à Djeddah où la mission est présentement en cours d’exécution, de la mission sur la Lybie qui n’a pu être effectuée pour des raisons d’ordre sécuritaire, les missions ont rencontré « une forte mobilisation et une participation active et de leur adhésion au processus ».

Toutefois, des préoccupations ont été exprimées. Notamment, le faible taux de délivrance des cartes consulaires et de leur coût élevé, la prise des dispositions pour parvenir à un établissement rapide et massif des cartes consulaires. Il y a également des soucis pour ce qui concerne le vote des Burkinabè de l’étranger qui n’ont pas la chance d’être administrés par des consulats généraux et la législation de certains pays d’accueil qui n’autorise pas l’organisation des élections, que dans les locaux de l’ambassade.

Au niveau de l’administration du scrutin, les difficultés ont trait à la disponibilité ou à la conformité du matériel lourd pour l’organisation du scrutin, au problème d’insécurité dans certains pays qui pourrait perturber le bon déroulement des votes et à la révision à la hausse des indemnités servies aux membres des démembrements et aux personnels électoraux pour tenir compte du coût réel de la vie dans certains pays.

Au regard des préoccupations évoquées, les acteurs ont formulé des suggestions et recommandations afin de parfaire le processus. Au gouvernement, il est demandé la concrétisation de la révision du code électoral permettant de rendre flexible certaines dispositions afin de prendre en compte des documents autres que les cartes consulaires pour l’enrôlement biométrique des Burkinabè vivant à l’étranger, de permettre que le vote ait lieu dans l’ensemble des juridictions des ambassades et des consulats généraux. Ce qui permettra de prendre en compte tous les pays de la juridiction de l’ambassade où il existe une forte concentration des Burkinabè.

Au Ministère des Affaires Etrangères et de la coopération régionale, l’organisation de missions consulaires conjointes avec le Ministère de la Justice pour la délivrance des actes de naissance et autres, en vue de l’établissement des cartes consulaires, l’organisation d’une campagne spéciale de délivrance rapide et massive des cartes consulaires dans les ambassades et les consulats généraux. « Dans une telle situation, il y aura lieu de réaménager le chronogramme initial qui avait défini une période homogène d’enrôlement à l’étranger mi août-septembre 2014 », estime le président de la Céni.

Abel Azonhandé
Commentaires