Blaise Compaoré accueilli en triomphe à l’aéroport #aOuaga

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Blaise Compaoré accueilli en triomphe à l’aéroport

Publié le lundi 11 aout 2014 | Sidwaya

© Présidence par DR
Fin du sommet Etats-Unis/Afrique : Blaise Compaoré accueilli par ses partisans à son retour à Ouaga
Samedi 9 août 2014. Ouagadougou. Les partisans du président du Faso, Blaise Compaoré, se sont mobilisés dans la nuit à l`aéroport international pour l`accueillir à son retour du sommet des Etats-Unis/Afrique

De retour à Ouagadougou dans la nuit du samedi 9 août 2014, après son séjour à Washington, le Président du Faso, Blaise Compaoré, a été reçu à l’aéroport par une foule en liesse. Organisée par le Mouvement des jeunes loyalistes pour la paix (MJLP), la mobilisation a draîné des fidèles du chef de l'Etat venus de plusieurs arrondissements de la capitale.

Jeunes, femmes et vieux ont pris d’assaut, dans la nuit du 9 août 2014, l’aéroport international de Ouagadougou pour accueillir le Président du Faso, Blaise Compaoré, en provenance de Washington où il a pris part au sommet Afrique-Etats-Unis. La mobilisation a été l’œuvre du Mouvement des jeunes loyalistes pour la paix (MJLP), appuyée par des responsables politiques proches du parti au pouvoir. Il était 22 heures lorsque l’avion présidentiel s'est posé sur le tarmac de l'aéroport international de Ouagadougou. Pendant ce temps, l’effervescence à l’entrée et dans les artères menant à l’aéroport était à son comble. Blaise Compaoré est reçu au pied du « Pic du Nahouri », l’avion présidentiel, par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le président de l’Assemblée nationale, puis l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, Tulinabo Mushingi. Des membres du gouvernement, des autorités militaires et paramilitaires, des élus locaux, mais aussi un aréopage de chefs coutumiers et traditionnels, sont venus honorer le président du Faso.

« Notre président a bien réussi sa mission »

Le chef de l'Etat, tout sourire, à sa sortie du salon présidentiel, a entamé un vaste bain de foule. Il a été ovationné par une foule jusqu’au véhicule l'emmenant à son palais. Sur le bitume, impossible de se frayer un passage. La circulation est déviée, la fibre des manifestants s'enfle au fil du temps. Plusieurs militants et sympathisants du parti au pouvoir, ainsi que des formations appartenant au Front républicain sont également venus accueillir le locataire du palais de Kosyam. Entre chants et danses dans un vacarme nourri de "vuvuzela", de sifflets, de djembé, ils ont accompagné le Président jusqu'au palais de Kosyam. Une ambiance folle et saupoudrée de slogans et d'expressions comme «Blaise Compaoré, l'homme de toutes les situations » «Oui au référendum» ou encore « Oui au pouvoir du président Compaoré aujourd'hui, toujours et encore ». Mais pourquoi cette arrivée suscite-t-elle autant de mobilisation ? Le secrétaire général du MJLP, un mouvement se définissant apolitique, militant pour la paix, Abdoul Karim Traoré justifie : « Notre message consiste à féliciter le Président du Faso pour son courage et ses positions (référendum, Sénat...) sur la situation politique". Et de poursuivre : "Ceux qui croyaient que les Américains attendaient Blaise Compaoré pour le sermonner se sont trompés». Pour lui, le chef de l’Etat est un «grand homme sage et plein de projets pour le pays". Le député Hamidou Compaoré a abondé dans le même sens : « Notre président a bien réussi sa mission (...) et nous avons jugé bon, au regard de ses propos tenus aux USA sur des questions d'intérêt national, de mobiliser les gens pour l’accueillir et lui prouver que le peuple burkinabè est avec lui". "Il a annoncé les couleurs là où on l'attendait le moins" s'est réjoui un militant du CDP. En rappel, le président du Faso, Blaise Compaoré, dans un entretien accordé aux médias internationaux au pays de l’Oncle Sam, le 5 août dernier, a affirmé qu’ «il n’y a pas d’institutions fortes, sans hommes forts…" Cette affirmation a été perçue par les manifestants comme une "réplique" aux propos du président américain, Barack Obama qui avait déclaré que « l’Afrique a besoin d’institutions fortes, mais pas d’hommes forts».

Wanlé Gérard COULIBALY
gerard_coul@yahoo.fr
Ourya SOURA (Stagiaire)