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Semaine nationale de la citoyenneté à Dissin : la promotion du civisme comme plat de résistance
Publié le lundi 11 aout 2014  |  Le Quotidien




Djéliba, comme à l’accoutumée, s’est déplacé à travers tout le pays. En prêtant une oreille attentive à tout ce qui se dit et se fait, Djéliba a pu collecter des informations dignes d’intérêt.

Djéliba a appris que, dans le cadre des manifestations marquant la Fête mariale dite « la Quinze août » à Dissin, des jeunes de la localité, en partenariat avec l’Office national de sécurité routière (ONASER), organisent la 2e édition de la Semaine de la citoyenneté. Placée sous le thème « Contribution des OSC et des populations à la base à la promotion du civisme », la manifestation sera officiellement lancée le mardi 12 août 2014, à 10 heures, sous le patronage de Jean de Dieu Somda, ancien député à l’Assemblée nationale et directeur de l’ONG « Coordination des Initiatives pour le Développement Intégral (CIDI) », basé à Dissin. Outre des sessions d’initiation et d’information/sensibilisation sur le civisme routier, les festivaliers et les populations des localités environnantes sont conviés à des conférences-débats sur la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), la gouvernance, la mobilisation de la fiscalité locale, les effets de la consommation abusive d’alcool, etc.

Vente des fournitures scolaires : grogne au sein des commerçants détaillants
L’Organisation des commerçants du Burkina/section librairie est très remontée contre les libraires grossistes qui, selon elle, mène une concurrence déloyale vis-à-vis des détaillants. Selon les informations parvenues à Djéliba, les grossistes continuent de vendre les articles scolaires au détail, au mépris de l’engagement signé le 25 mars 2013, sous l’égide du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. En effet, il a été signé, le 25 mars 2013, un engagement des importateurs grossistes de fournitures scolaires dans le cadre du protocole d’accord entre les acteurs de la chaine. Cet engagement interdit aux grossistes de vendre les articles scolaires au détail. L’Organisation des commerçants du Burkina/section librairie espère que les grossistes reverront leur copie dans les jours à venir, avant la rentrée scolaire. Faute de quoi, elle entend mener une action forte pour se faire entendre.

Ouaga : pour 150 F CFA, elle se retrouve avec le pied fracturé
Il n’est pas prudent de circuler dans certaines artères de la ville de Ouagadougou aux heures tardives. Certaines zones sont réputées pour l’insécurité qui y règne. Deux femmes l’ont appris à leurs dépens. Dans la nuit du vendredi, ces deux femmes sont allées remettre un cadeau de mariage à leurs proches qui s’étaient mariés quelques jours auparavant. Sur le chemin du retour, aux environs de 23 h, vers le parc urbain Bangréwéogo, juste après la MACO (Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou), les deux femmes, qui s’étaient remorquées, ont été prises pour cibles par deux individus. Ces derniers ont voulu s’accaparer du sac que tenait l’une d’entre elles, notamment celle qui était derrière. C’était sans compter avec la détermination de la bonne dame qui s’y est accrochée de toutes ses forces. Dans la lutte, elle a posé son pied par terre. Toute chose qui lui a été fatale, puisqu’elle a eu le pied fracturé. Les deux malfrats, eux, ont vite fait de prendre la fuite. C’est alors que les deux femmes ont voulu solliciter l’aide de deux autres passants, mais, elles se sont rétractées et ont fini par trouver un chemin dans le quartier Zone du bois. Une fois à la maison, la dame, celle qui a eu le pied fracturé, a constaté que son sac ne contenait plus que la somme de 150 F CFA. Et dire qu’elle a eu le pied fracturé pour cette somme. Certainement qu’elle n’aurait pas résisté si elle l’avait su.

Vol de moto « 135 » à Ouaga : quand une plaisanterie tourne au vinaigre
Il existe des plaisanteries de mauvais goût, celles qui mettent dans une situation embarrassante ou peu confortable. C’est le cas de ces jeunes hommes qui, pour donner une leçon à leur ami, ont décidé de cacher sa moto « 135 ». Le propriétaire de la moto avait l’habitude de stationner son engin sans prendre le soin de le condamner. Plusieurs fois, ses amis lui ont fait le reproche. Et comme il ne changeait pas de comportement, ces derniers ont décidé de lui jouer un mauvais tour. Un jour (la semaine dernière), ils ont déplacé la moto du lieu où son propriétaire l’avait stationné. Pris de panique, celui-ci décide d’aller faire une déclaration de perte au commissariat. C’est après que ses amis lui ont dit la vérité. Il ne s’agissait que d’une plaisanterie. Mais, au moment de rendre la moto à son propriétaire, ses amis ont été surpris de constater que la moto ne se trouve plus là où elle était stationnée. Ensemble, ils ont cherché la moto partout, mais en vain. Drôle d’histoire.

Bobo-Dioulasso : un père bat son fils jusqu’à crever son œil
Djéliba a ouï dire qu’un évènement malheureux s’est produit au secteur 17 de Bobo Dioulasso, au lendemain de la fête de Ramadan. En effet, selon un fidèle informateur de Djéliba, un père de famille a eu une prise de bec avec son fils qui vient à peine d’avoir le CEP. Et pour cause, l’enfant aurait pris la moto (de marque Ninja) de son père sans l’en avoir avisé. Après avoir fait le tour du secteur, l’enfant aurait décidé de rejoindre le domicile. A l’entrée principale de la cour, l’enfant se serait rendu compte que son père était en colère. Effrayé, l’enfant se serait précipité pour déposer la moto, avant de s’éloigner de son géniteur. C’était sans compter avec la vélocité de son père qui l’aurait rattrapé. Ainsi, il a déversé toute sa colère sur le gamin qu’il a battu jusqu’à crever son œil. Alertée, la gendarmerie serait venue interpeller le père de l’enfant. Quant à l’enfant, il est resté borgne.

MPP/Houet : désaccords dans la mise en place des structures
Il n’ya pas longtemps, le secrétaire général de la section provinciale du parti du Soleil levant (MPP) a animé une conférence de presse pour rassurer du bon fonctionnement des structures fraichement mises en place. Malgré cela, Djéliba a ouï dire que la section continue d’être le siège de nombreux désaccords. En effet, selon l’informateur de Djéliba, le siège du parti à Bobo-Dioulasso a été fermé dans la matinée du dimanche 10 août 2014 par des militants qui protestent le choix des responsables des structures. Par ce geste, ces derniers ont voulu, selon l’informateur de Djéliba, empêcher une assemblée générale du parti d’avoir lieu ce jour même. Mais, tout serait rentré dans l’ordre quelque temps après.

Village de Sondin : elle meurt après une chute de 4 mètres
Les habitants de Sondin, localité située à 7 kilomètres de Ouagadougou, après le cimetière de Toudwéogo, étaient en deuil, le vendredi 8 août 2014. Ils pleuraient la mort de Célestine Ouédraogo, une habitante du village, qui a trouvé la mort le jeudi 7 août dernier. Ce jour-là, elle était allée cueillir des feuilles de baobab pour nourrir ses enfants. En voulant cueillir les feuilles sur l’arbre, elle a fait une chute de près de 7 mètres et est morte sur-le-champ. Pendant ce temps, son époux pensait qu’elle s’était rendue à Saaniniogo, une autre localité, comme elle l’avait promis quelques jours auparavant. Ainsi, la dame ne sera pas recherchée par son mari, jusqu’à ce que son corps, en état de putréfaction, soit découvert, 24 heures après. Célestine Ouédraogo a été conduite à sa dernière demeure, le vendredi 8 août dernier.

Université de Ouagadougou : les tenants de kiosques et restaurants priés de déguerpir
De passage à l’Université de Ouagadougou, le 7 août dernier, Djéliba a appris que le président de l’université a adressé une correspondance aux tenanciers de kiosques, de restaurants et autres commerces. Il les invite à quitter les espaces occupés, d’ici le 1er septembre prochain. La note précise qu’il s’agit particulièrement des installations anarchiques et des tenanciers qui ne payent pas régulièrement leurs taxes d’installation.

Oumrah islamique : des Burkinabè prient pour la paix
Djéliba a appris qu’à l’occasion de la Oumrah islamique, célébrée dans le mois de Ramadan, le consul général du Burkina à Jeddah, Issouf Compaoré, a organisé une prière pour la paix au Burkina, au regard de la situation qui prévaut au pays. 1 000 Burkinabè ont pris part à ce rendez-vous spirituel.

Pèlerinage à la Mecque : l ’Etat burkinabè à la recherche d’un avionneur
Djéliba a appris que l’Etat burkinabè, à travers le ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité, est à la recherche d’un avionneur pour convoyer les pèlerins à la Mecque. L’an passé, Nas Air, deuxième avionneur en Arabie Saoudite, avait été retenu à la dernière minute pour remplacer Colomb air qui n’avait pas pu avoir le ‘’ slot ’’ ou programme de vol de l’aviation civile de l’Arabie Saoudite. Fort heureusement à l’époque Nas air avait bien joué son rôle, en convoyant les quelques 4500 pèlerins du Burkina en terre sainte. Cette année, l’Etat burkinabè était sur le point de renouveler le contrat de cette compagnie qui a dépêché, dans le mois de juillet, ses premiers responsables pour la signature du contrat. Mais, selon ce qui est revenu à Djéliba, le comité de suivi du pèlerinage ainsi que les agences de voyages ont récusé Nas air qui a voulu signer le contrat avec de nouvelles dispositions. Par exemple, il est revenu à Djéliba que Nas Air avait accordé 12 billets gratuits aux agences de voyage et 5 au comité de suivi du pèlerinage à la Mecque. Cette année, Nas air a supprimé les billets gratuits. Il lui est aussi reproché la diminution du poids des bagages. Cette année, le 2e avionneur de l’Arabie Saoudite propose 5 kg d’eau bénite au lieu de 10 kg, 35 kg de bagages à la soute au lieu de 40 kg et 10 kg de sac à main au lieu de 15 kg. En plus de cela, Nas air veut que le pesage et le transport des bagages soient à la charge du comité de suivi, contrairement à ce qui s’est passé dans le contrat précédent. Autre grief reproché à Nas air, il y a la commission des démarcheurs des agences de voyages qui passe de 30 000 F CFA à 22 500 F CFA. De ce qui est revenu à Djéliba, dans des pays comme le Niger et le Ghana, Nas air accorde plus d’avantages aux pèlerins et aux agences de voyages. Toute chose que l’avionneur Nas air n’est pas prêt à concéder au Burkina. Par exemple, il accorde 1 billet gratuit pour 50 billets vendus par les agences de voyage. Le prix du pèlerinage qui est de 1 810 000 F CFA est nettement supérieur à celui d’autres pays où c’est pourtant la même compagnie qui est chargée du transport. Djéliba a appris que face à cette situation, des voix se sont élevées pour rejeter le choix de Nas air. Et c’est sans doute pour toutes ces raisons que l’Etat a choisi la voie du consensus en demandant au Consul général du Burkina à Djedda de proposer un autre avionneur. Nous sommes à deux mois du 5e pilier de l’islam. Djéliba prie Dieu que tout se passe bien pour le plus grand bonheur des 5000 pèlerins de cette année 1


Djéliba, l’incognito
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