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Blaise Compaoré parle de la paix et de la sécurité avec le Club de l’armée et de la Marine américaine à Washington

Publié le samedi 9 aout 2014 | Présidence

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Sécurité, paix et développement : Blaise Compaoré à bâtons rompus avec des militaires et des marins américains
Jeudi 7 août 2014. Washington. Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a échangé à bâtons rompus avec le Club de l`armée et de la marine américaines sur des questions de sécurité, de paix et de développement

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Le Président du Faso, Blaise Compaoré, accompagné du président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, des membres du gouvernement présents à Washington, ont échangé, le jeudi 7 août 2014, avec le Club de l’armée et de la Marine américaine (U.S. Army and Navy Club), sur des questions de sécurité, de paix et de développement.

A cette rencontre d’échange et de partage, le directeur du Club, Dr Peter Pham, a salué le Président du Faso pour le grand rôle qu’il joue dans la recherche de la paix en Afrique de l’ouest. Il a cité les cas du Togo, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali où, grâce aux actions de Blaise Compaoré, la paix a été réinstaurée dans ces pays.

La cérémonie, à proprement dite, a consisté en une séance de questions réponses sur les préoccupations liée à la paix, à la sécurité et au développement au Burkina Faso, de l’Afrique de l’ouest et du continent africain.

S’adressant aux membres du Club de l’Armée et de la Marine américaine (U.S. Army and Navy Club), le président Compaoré a indiqué qu’il est heureux de prendre la parole, en marge de l’historique sommet Etats-Unis /Afrique, pour s’exprimer sur des questions d’intérêts stratégiques.

Blaise Compaoré a relevé que les Etats-Unis, à travers le sommet, ont donné une occasion aux pays africains d’exprimer leurs préoccupations et attentes, mais aussi de se mettre en contact avec le privé américain, l’un des plus dynamiques au monde.

Il a indiqué que les Chefs d’Etat se sont rendus aux Etats-Unis pour parler de l’Afrique, un continent qui regorge d’énormes potentialités. Mais aussi, une Afrique qui a manqué encore son départ, parce qu’il y a des contraintes à lever. Et selon Blaise Compaoré, il faut beaucoup d’investissements pour l’Afrique dans l’agriculture, les télécommunications, dans le développement humain, etc., pour permettre au continent de se développer.

Le Chef de l’Etat Burkinabè a précisé qu’il est vrai que l’Afrique attend ces investissements, mais que les Africains ont aussi des responsabilités à prendre. « Car, nous avons des transitions démocratiques à achever et nous avons aussi à regarder du côté de la gouvernance, parce qu’elle n’est pas toujours correcte », a-t-il souligné.

Pour Blaise Compaoré, l’Afrique ne peut pas se développer, sans la paix et la sécurité, même si elle a accès aux investissements. Il a relevé que ces dernières années, il s’est occupé de médiations dans de nombreux pays et parfois, certains pensent qu’il est à la recherche de publicité. Alors que lui, il se bat pour la survie du Burkina Faso, au regard de la situation géographique du pays, un Etat enclavé, qui a besoin de ses voisins pour son développement.

Au cours des échanges qui ont duré plus d’une heure de temps, le Président du Faso a été assisté par le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Kadré Désiré Ouédraogo.

A la fin de la cérémonie, il a été procédé à la signature d’un contrat pour la construction d’unités mobiles, au Burkina Faso, entre la partie burkinabè et les Etats-Unis. Ces unités mobiles seront construites par l’entreprise américaine, MIC.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso