Politique
Blaise Compaoré et ses homologues échangent avec Barack Obama sur des questions de sécurité, de paix et de gouvernance en Afrique
Publié le jeudi 7 aout 2014 | Présidence
© Présidence par DR
Au dernier jour du sommet Etats-Unis/Afrique, le Président du Faso, Blaise Compaoré, et ses homologues africains ont échangé, le mercredi 6 août 2014, avec le président américain, Barack Obama, sur trois préoccupations de l’heure |
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Au dernier jour du sommet Etats-Unis/Afrique, le Président du Faso, Blaise Compaoré et ses homologues africains ont échangé, le mercredi 6 août 2014, avec le président américain, Barack Obama sur trois préoccupations de l’heure.
Au cours de la dernière journée du sommet Etats-Unis / Afrique, ce mercredi 6 août, le Président du Faso, Blaise Compaoré et la cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont travaillé à huis clos avec Barack Obama sur les investissements, la sécurité et les menaces sur le continent ainsi que sur la gouvernance…
Comme résolutions prises par Barack Obama à l’issue de cette journée de concertation, il ressort que les Etats-Unis vont accélérer leur aide à cinq pays en Afrique pour leur permettre de mieux assurer leur sécurité et aider six autres à créer une force de réaction rapide de maintien de la paix.
Ainsi, le Kenya, la Tunisie, le Mali, le Nigeria et le Ghana vont bénéficier d’un nouveau plan d’aide pour mieux garantir leur sécurité. Le Ghana, l’Ethiopie, le Sénégal, la Tanzanie, le Rwanda et l’Ouganda profiteront, eux, de l’aide des Etats-Unis pour assurer une force de réaction rapide de maintien de la paix, a précisé le président américain.
A l’ouverture de la rencontre, Barack Obama a traduit sa reconnaissance au président guinéen, Alpha Condé, pour avoir fait le voyage de Washington pour informer ses pairs sur l’épidémie de fièvre Ebola dans la région de la rivière Mano.
Le président mauritanien, Ould Abdel Aziz, en tant que président de l’Union africaine, a renouvelé le souhait du continent de voir prolonger et améliorer l’AGOA, l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et le l’Afrique.
Le prestigieux Département d’Etat américain a été choisi pour servir de cadre à cette rencontre qui, de l’avis de nombreux observateurs avertis, devrait faire date dans l’histoire des relations internationales.
Pendant près de sept heures d’horloge, le président du Faso, Blaise Compaoré et ses pairs africains ont fait face à Barack Obama et aux membres de son cabinet, pour un échange interactif.
Le dialogue s’est déroulé dans trois ateliers. Le premier a été consacré au thème « Investir dans l’avenir de l’Afrique » et a traité des investissements durables inclusifs, de la croissance économique, du commerce et de l’investissement.
Le deuxième atelier intitulé « Paix et stabilité régionale » a permis aux participants au sommet d’échanger, lors d’un déjeuner-débat sur des préoccupations communes relatives à la paix et à la sécurité, et surtout de proposer des solutions aux conflits régionaux, aux défis de la paix et à la lutte contre les menaces transnationales comme Boko Haram.
Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a indiqué qu’« aujourd’hui, l’Afrique est confrontée à l’apparition et au développement de guerres atypiques liées au terrorisme religieux et à la criminalité transfrontalière ». Comme solution, le Chef de l’Etat pense que « la réponse est d’appréhender la question de la paix et de la sécurité en Afrique, à travers la problématique générale des menaces terroristes qui pèsent sur le monde ».
Le troisième atelier, consacré au thème « Gouverner pour la prochaine génération », a servi de plate-forme d’échanges francs sur les plus grands défis et opportunités pour le progrès politique et économique de l’Afrique, avec un accent particulier sur la gouvernance.
Les participants à cet atelier ont également accordé une attention particulière aux moyens à mettre en œuvre pour attirer des investissements directs américains et endiguer les flux des financements illicites.
Et à propos de ce thème, le Président Compaoré estime que pour les générations futures, il est important d’appréhender la question de la bonne gouvernance en ses trois dimensions. La dimension politique, en termes de démocratie pluraliste et multipartite dans laquelle les institutions démocratiques connaissent un fonctionnement régulier et font l’objet de renouvellement périodique, la dimension économique, en termes de gestion efficace, transparente et responsable des ressources du pays et la bonne gouvernance, en termes d’existence et d’élargissement des espaces de liberté…
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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