Burkina : le ministère de la Santé invite à la vigilance contre Ebola #aOuaga

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Burkina : le ministère de la Santé invite à la vigilance contre Ebola

Publié le mercredi 6 aout 2014 | AIB

© aOuaga.com par Séni Dabo
10es Journées RESHAOC : Ouagadougou, capitale d`hôpitaux francophones
Mardi 1er avril 2014. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Le Réseau des hôpitaux de l`Afrique, de l`Océan Indien et des Caraïbes (RESHAOC) a ouvert les travaux de ses 10es journées placées sous le thème "Gestion des risques professionnels et des catastrophes en milieu hospitalier". Photo : Léné Sebgo, ministre de la Santé

Ouagadougou - Le ministère burkinabè de la Santé a appelé lundi, les populations à observer un certains nombres de précautions afin de se prémunir d’une éventuelle contagion du virus Ebola qui a déjà tué 788 personnes à la date du 30 juillet, essentiellement en Guinée-Conakry, au Libéria et en Sierra Léone.

Le directeur de la lutte contre la maladie Dr Isaïe Medah, a notamment exhorté les populations à éviter ou réduire les rassemblements publics et à observer les règles élémentaires d’hygiène tels que le lavage des mains au savon et l’utilisation de toilettes désinfectées.

Le ministre de la Santé Léné Sebgo a évoqué un plan de riposte qui vise selon lui, à réduire la morbidité et la mortalité et à renforcer la détection précoce des cas suspects et les capacités techniques des laboratoires pour le diagnostic biologique.

Il a également indiqué que «ce plan vise à assurer une prise en charge globale de tous les cas, à promouvoir des comportements de lutte et de prévention contre la maladie hémorragique à virus Ebola ».

« Il n’y a plus de risque zéro aujourd’hui (…) Avec les mouvements des personnes, aucun pays dans la sous-région n’est à l’abri d’une éventuelle contagion. On peut bien craindre que d’un moment à l’autre, nous ayons un cas», a confié Léné Sebgo au quotidien Sidwaya.

M.Sebgo a cependant rassuré que devant les risques de propagation de cette maladie, des actions sont menées au Burkina Faso pour faire face à une éventuelle épidémie.

Ce sont, entre autres, « la dotation de kits de protection individuelle aux structures, le renforcement de la surveillance épidémiologique, l’élaboration et la diffusion de messages de sensibilisation destinés au personnel de santé et au public, l’expression de besoin en médicaments et consommables», a-t-il précisé dans Sidwaya.

La fièvre hémorragique Ebola, découverte pour la première fois en 1976 dans l’actuelle RDC, se transmet à l’homme par le biais de chauves-souris, de rats…

Elle se transmet également avec le contact des malades, à travers les liquides physiologiques infectés, les vêtements ou les draps de lit souillés.

Le ministère burkinabè de l’Environnement a suspendu la chasse aux chauves-souris qui était de vigueur du 1er juillet 2014 au 31 août 2014.

LT/TAA