Santé
Ebola : Des précautions pour une prévention "efficace"
Publié le mercredi 6 aout 2014 | Sidwaya
© aOuaga.com par A.O
10es Journées RESHAOC : Ouagadougou, capitale d`hôpitaux francophones Mardi 1er avril 2014. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Le Réseau des hôpitaux de l`Afrique, de l`Océan Indien et des Caraïbes (RESHAOC) a ouvert les travaux de ses 10es journées placées sous le thème "Gestion des risques professionnels et des catastrophes en milieu hospitalier". Photo : Léné Sebgo, ministre de la Santé |
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Le ministère de la Santé a organisé, le lundi 4 août 2014 à Ouagadougou, une rencontre d’information sur la prévention et la lutte contre la maladie à virus Ebola. A l’occasion, le ministre de la Santé, Léné Sebgo, a rappelé les rôles et l’engagement attendus de tous les acteurs de terrain.
La maladie à virus Ebola est causée par un virus transmis à l’homme par le biais de la chauve-souris, des rats, etc. Selon le directeur de lutte contre la maladie, Dr Isaïe Medah, cette maladie est fortement contagieuse et se transmet par contact direct avec les malades, à travers les liquides physiologiques infectés, les vêtements ou les draps de lit souillés. Certaines pratiques funéraires sont aussi sources de propagation de la maladie, qui a une période d’incubation de 2 à 21 jours. Les symptômes courants, communs à d’autres maladies, sont entre autres, une forte fièvre, une fatigue intense, une diarrhée sanglante, des vomissements, des maux de tête, des hoquets, des nausées et des douleurs abdominales, des yeux rouges... « A ce jour, il n’y a pas de vaccin ni de médicament contre cette maladie», a déclaré Dr Isaïe au cours de la communication qu’il a faite sur la maladie à l’occasion d’une rencontre organisée par le ministère de la Santé, le lundi 4 août 2014, à Ouagadougou. Une raison suffisante, selon lui, pour la prévenir en prenant certaines précautions. Il s’agit de se laver régulièrement les mains avec le savon et de l’eau surtout avant de manger, de faire la cuisine et après les toilettes. Consommer de l’eau bouillie ou traité à l’eau de javel, utiliser des latrines propres et désinfectés. Il faut aussi éviter ou réduire les rassemblements publics. Même si, au Burkina Faso aucun cas n’a été signalé, il existe un plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie. C’est pour en faire l’état des lieux aux acteurs de terrain que le ministère de la Santé a initié la rencontre d’échange. Le ministre de la Santé, Léné Sebgo, tout en rappelant les rôles et l’engagement attendus de tous, a annoncé que le plan vise entre autres, à réduire la morbidité et la mortalité, renforcer la détection précoce des cas suspects et les capacités techniques des laboratoires pour le diagnostic biologique. Il a également indiqué que ce plan vise à assurer une prise en charge globale de tous les cas, à promouvoir des comportements de lutte et de prévention contre la maladie hémorragique à virus Ebola. «Il n’y a plus de risque zéro aujourd’hui. Nous avons pensé que la maladie allait s'estomper dans le temps, mais ce n’est pas le cas. Avec les mouvements des personnes aujourd’hui, aucun pays dans la sous-région n’est à l’abri d’une éventuelle contagion. On peut bien craindre que d’un moment à l’autre, nous ayons un cas», a-t-il confié. Le ministre a cependant rassuré, que devant les risques de propagation de cette maladie à toute la sous-région, des actions sont menées au « pays des Hommes intègres » pour faire face à une épidémie. Ce sont, entre autres, « la dotation de kits de protection individuelle aux structures, le renforcement de la surveillance épidémiologique, l’élaboration et la diffusion de messages de sensibilisation destinés au personnel de santé et au public, l’expression de besoin en médicaments et consommables», a-t-il laissé entendre. La contribution de tous est indispensable pour contrer la fièvre Ebola au Burkina Faso, a insisté le ministre de la Santé, Léné Sebgo.
En rappel, la maladie à virus Ebola découverte pour la première fois en 1976 au Nord du Zaïre, touche actuellement la Guinée-Conakry, le Libéria, la Sierra Léone, et tout dernièrement le Nigéria. Selon l’Organisation mondiale de la santé(OMS), depuis le début de l’année jusqu’au 30 juillet 2014, 1437 cas ont été enregistrés dont 788 décès. Le virus Ebola porte le nom de la rivière où il a été découvert.
Habibata WARA
Diane OUEDRAOGO
(Stagiaire)
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