Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Groupement d’instruction des formes armées : la cuvée 2013, forte de 994 soldats, présentée au drapeau
Publié le lundi 4 aout 2014  |  AIB




Bobo Dioulasso - L’Armée burkinabé vient de se renforcer en hommes. Le Groupement d’instructions des forces armées (GIFA) a présenté au drapeau, 994 soldats dont 45 filles le jeudi 31 juillet 2014. Ils ont été appelés à défendre le pays avec discipline et honneur.


La présentation au drapeau traduit tous le sens de l’engagement de des jeunes soldats au profit de la Nationa indiqué le Chef d’état major de l’Armée de terre (CEMAT), le colonel major Oumarou Sadou.

Ils étaient au départ 1100 à déposer leurs baluchons au Groupement d’instruction des forces armées (GIFA) le 24 janvier 2014. Soit 1040 garçons et 60 filles. Ils avaient en 2013, entre 18 et 23 ans pour ceux recrutés au compte de la Brigade nationale de sapeurs pompiers, et 20 ans pour ceux appelés à servir dans l’Armée de terre. Finalement, ce sont 994 qui seront présentés au drapeau après sept mois de formation. Selon le lieutenant colonel Mamadou So, chef de corps du GIFA, certains ont été radiés pour faux et usage de faux, des filles pour de raisons de grossesse, et malheureusement d’autres y ont perdu la vie de suite de maladie. Le chef de corps a fait comprendre que la formation s’est déroulée en deux phases majeures, qui ont permis la reconversion des recrus.

Des activités physiques et morales ont ainsi permis au contingent d’acquérir des valeurs militaires. Le chef de corps du GIFA, Mamadou So a expliqué que la première phase de la formation a consisté à forger le savoir-être et le moral, à leur donner des savoirs et des savoir-faire et à cultiver en eux le goût de l’action. Il s’agit de la discipline, du civisme, et du sens de l’honneur et du devoir. La deuxième phase a été technique et tactique et a consisté à mettre un accent sur les différents aspects de la formation.

A entendre le lieutenant colonel, Mamadou So, dans le souci de rendre plus performant la formation, des modifications ont été introduites. Il y a d’une part, la Technique d’intervention opération rapprochée (TIOR) dont une démonstration a été faite par les recrus. D’autre part, les soldats ont été soumis à un test de niveau après la formation. «Après la formation commune des soldats, nous ne faisions pas de test. Maintenant, nous faisons des tests pour s’assurer que les soldats ont bien assimilés la formation», a expliqué le chef de corps du GIFA. Il a rassuré que les soldats nouvellement sortis sont aptes à servir le Burkina Faso, mais il a suggéré une formation continue afin de parfaire leur connaissance. Parmi ces 994 soldats, elles sont 45 filles dans le contingent 2013, formées au GIFA. Au cours des démonstrations elles se sont illustrées, tant par le courage que par la souplesse. Djénéba Touré, soldat de 2e classe, est une d’entre elles.

Elle raconte comment elle est venue dans l’Armée et comment la formation s’est passée: «je suis vraiment heureuse de porter la tenue et de servir la Nation. On nous a inculqué plusieurs valeurs socioculturelles et morales. C’est l’amour pour la tenue et l’amour de la patrie qui m’a poussé à entrer dans l’Armée. Nous avons suivi les mêmes formations que les garçons. Au début ce n’était pas facile, grâce à la solidarité et l’esprit de camaraderie, nous nous sommes intégrées. Nous avons suivi la formation avec courage». Le Chef d’état major de l’Armée de terre (CEMAT), le colonel major Oumarou Sadou a, en outre déclaré que les jeunes soldats vont bénéficier d’autres formations dans leurs corps.

De ce fait, ceux qui auront le niveau pour des stages pourront évoluer en grade. Mais le souhait du colonel major Sadou, c’est de ne pas voir ces jeunes soldats devenir une menace pour la Nation. Dans la même veine, il a invité la population à ne pas les provoquer. En attendant, il a fait savoir en plus du parc automobile qui demande à être renforcé, que le GIFA a besoin d’un champ de tirs, l’actuel étant fermé pour des raisons de sécurité.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO
Commentaires