Société
Nahouri/Lutte contre les déchets plastiques non biodégradables: Le ministère de l’Environnement lance une opération de collecte et d’achat à Pô
Publié le lundi 4 aout 2014 | AIB
© aOuaga.com par A.O
Journées de l`entreprenariat burkinabè : la 9e édition en simultané à Ouaga et à Bagré Jeudi 22 mai 2014. Ouagadougou. Azalai hôtel. Le top de départ des 9es Journées de l`entreprenariat burkinabè (JEB) a été donné au cours d`une cérémonie. L`édition de cette année se déroule simultanément du 22 au 24 mai à Ouagadougou et à Bagré sous le thème "Place et rôle des investissements privés et problématique de leur financement dans un pôle de croissance : cas du pôle de croissance de Bagré". Photo : Salif Ouédraogo, ministre de l`Environnement et du Développement durable |
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Pô - Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Salifou Ouédraogo, a lancé le 19 juillet 2014 au pied du pic du Nahouri, l’opération ‘’collecte et achat des déchets plastiques, inscrite dans le cadre du projet national de traitement et de Valorisation des déchets plastiques.
La ville de Pô a abrité trois évènements majeurs le 19 juillet 2014, la montée du Pic du Nahouri , la célébration de l’excellence régionale et surtout la cérémonie de lancement de l’opération de collecte et d’achat des déchets plastiques dans le cadre du projet national de traitement et de valorisation des déchets plastiques qui s’étend sur trois ans.
Après le vote de la loi qui interdit la production, la commercialisation, l’importation et la distribution des sachets plastiques non biodégradables par le gouvernement le 20 mai 2014 et son adoption par l’Assemblée Nationale, le premier responsable du ministère en charge de l’Environnement et du Développement durable, Salifou Ouédraogo et son staff sont allés à Dakola et à Pô pour son application. Selon Salifou Ouédraogo les députés ont voté à l’unanimité cette loi, car ils ont compris que la loi a une potée nationale et qu’ils sont conscients que notre environnement est agressé plus ou moins par les matières plastiques qui causent beaucoup de dégâts.
Avant de poursuivre que selon les spécialistes, sur 100 animaux qui meurent, entre 30 à 40 % de cette mortalité est dû aux sachets plastiques. Pour lui c’est inadmissible pour un pays ou l’élevage compte beaucoup. «Le Burkina est un pays ou la moitié du territoire, le Nord et le Sahel sont en majorité une zone pastorale, l’Etat ne peut pas mettre en place des politiques efficientes, si ces facteurs néfastes découragent les éleveurs», a-t-il souligné. Le ministre a indiqué a indiqué que lorsqu’un sachet plastique non biodégradable est jeté dans la nature, il met 100 à 400 ans avant de disparaître. Voilà pourquoi quand il pleut l’eau ne s’infiltrent pas, les eaux souterraines ne se constituent pas, la productivité agricole est plus ou moins réduite, les caniveaux dans les villes et campagnes sont bouchées par l’eau stagnante, ce qui cause parfois des inondations.
Le ministre de l’Environnement a expliqué qu’au niveau du tourisme, le paysage n’est pas attrayant car à chaque coin, on remarque la présence de sachets sur les murs, les voies et dans les arbres. Il a aussi relevé que le conditionnement de la nourriture dans les sachets entrainait des risques élevés de maladies cardiovasculaires. «C’est au vue de tous ces impacts néfastes sur le cadre de vie, l’environnement et sur la santé humaine et animale que nous pensons qu’il faut se passer des sachets plastiques non biodégradables», a déclaré le ministre. Mais selon lui, il ne suffit pas d’interdire uniquement, il faut collecter ce qui existe déjà, voilà pourquoi le gouvernement à mis en place un programme qui s‘étend sur trois ans pour la collecte, le stockage et le traitement de ces déchets plastiques. «Nous voulons qu’à terme l’on ne puisse plus trouver les sachets comme c’est le cas de la ferraille», a-t-il souhaité. Salifou Ouédraogo s’est réjoui de l’engouement que l’opération a rencontré.
Il s’est dit convaincu qu’avec cette opération de collecte qui a eu l’adhésion des populations et qui va s’étendre sur l’ensemble du territoire national, tous les problèmes ci-dessus cités trouveront un début de solution. A Pô comme à Dakola, ce sont des tonnes de déchets plastiques collectés qui ont été pesés et achetés. Les bénéficiaires ont salué l’initiative car elle va permettre à ceux qui n’ont rien, d’avoir un peu d’argent tout en rendant leur cadre de vie propre.
Assita Nion
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