Téné Traoré, candidate du Faso Autrement aux législatives : « Si je suis élue, je contribuerai à restreindre les droits des enfants… »
« Si toutefois, je suis élue député, je contribuerai fermement à l’amélioration de la condition féminine au niveau sanitaire et éducatif. J’ai en effet trois priorités que je voudrais partager avec les autres élus. La première porte sur la mortalité maternelle. La femme bien que vulnérable est pleine de valeurs. Elle doit être traitée avec la plus grande attention.
Je voudrais alors que l’on prenne des dispositions pour réduire au maximum la mortalité maternelle. En ce qui concerne ma deuxième priorité qui est l’éducation, je proposerai de limiter les droits des enfants. Je trouve que les enfants d’aujourd’hui sont pour la plupart mal éduqués. Ils font ce qu’ils veulent sous prétexte qu’ils sont protégés par des droits. Je proposerai qu’on réduise leurs droits au profit de leurs devoirs. Enfin, je contribuerai à l’autonomisation de la femme parce que je trouve que les femmes le méritent, car de nos jours, elles font mieux que les hommes ».
Sirima/Fofana Mariam, candidate Union pour le progrès et le chngement (UPC) aux législatives : « Je veillerai à la participation des femmes aux instances de prise de décision »
Mon parti a toujours travaillé pour la promotion des femmes. Partant de là, et pour avoir travaillé dans une coalition de défense des droits de la femme, je suis bien imprégnée des difficultés auxquelles font face les femmes du Burkina. Mais on n’est pas toujours seule à prendre des décisions dans une Assemblée nationale. Pour ma part, je ferai mon possible pour qu’on prenne des dispositions sur les violences faites aux femmes. Parce qu’il n’y a aucune loi spécifique relative à ce mal. Il faut reconnaitre que beaucoup de femmes sont victimes de violences aussi bien physiques que morales mais qu’elles taisent pour des raisons inavouées. Je veillerai également à la participation de la femme aux instances de prises de décision. Mon cheval de bataille serait de corriger ce déséquilibre, c’est-à-dire, faire en sorte qu’il ait autant de femmes dans les instances décisionnelles. Parce que tant qu’il n’y a pas assez de femmes, leurs préoccupations ne seront jamais prises en compte ».
Traoré Abibata, candidate ADF/RDA aux législatives : « Octroyer des microcrédits aux femmes et filles »
« Les femmes souffrent énormément. Il faut aller dans les profondeurs du pays pour se rendre à l’évidence. Elles souffrent dans leur corps et âmes. Alors si je suis élue député, je contribuerai à l’amélioration des conditions de vie de la femme. En proposant des lois pour l’octroi de microcrédits pour leur permettre de mener des activités génératrices de revenus. Pour les filles, je pourrai par exemple proposer des projets de formation en leur faveur. L’éducation des filles est aussi une de mes priorités ».