La clôture officielle du projet «Amélioration de la qualité de vie au Burkina Faso pour l’individu, la communauté et la société» a eu lieu le mercredi 30 juillet 2014 à Ouagadougou. Ce programme mis en œuvre par Population Media Center a été exécuté d’août 2011 à juillet 2014, grâce au financement de trois partenaires techniques et financiers qui sont le Fonds des Nations unies pour la population, l’UNICEF et Tree Aid. En travaillant en collaboration avec 22 radios réparties dans 11 régions, le projet a permis d’améliorer les indicateurs en matière de bien-être des populations.
Pour faire face aux multiples défis en matière de santé, le gouvernement burkinabè a adopté une politique nationale de santé déclinée en Plan national de développement sanitaire (PNDS). Le projet «Amélioration de la qualité de vie au Burkina Faso pour l’individu, la communauté et la société», mis en œuvre par l’ONG Population Media Center (PMC) en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), s’est inséré dans la 4e orientation du PNDS, à savoir la promotion de la santé et la lutte contre la maladie.
Après 3 ans de lutte pour améliorer les indicateurs en matière de bien-être des populations et pour un changement de comportement, le programme a clôturé ses activités le mercredi 30 juillet 2014 à Ouagadougou.
La vice-présidente des programmes internationaux de PMC, Kriss Barker, dans son allocution, a remercié les bailleurs de fonds et les autorités burkinabè pour avoir cru à la méthodologie de son ONG.
Au cours de la cérémonie de clôture, le représentant-résident de PMC, Moussa Dadjoari, a présenté les principaux résultats, qui traduisent un réel changement de comportement des populations à la suite de la diffusion, par 22 radios, de feuilletons en langues nationales. «Les thèmes abordés ont été, entre autres, la planification familiale, les mutilations génitales féminines, les rapports hommes/femmes», a expliqué Moussa Dadjoari. Les résultats qu’il a présentés montrent que :
- de 57,80% à l’enquête de base, la proportion des enquêtés vivant en couple qui approuvent la planification familiale est passée à 93% ;
- s’agissant du test de dépistage du VIH, la proportion de femmes et d’hommes qui ont fait leur test de dépistage est passé respectivement de 22,3% et 29% à 62,3% et 44,8%.
«Malgré les résultats obtenus, il convient de dire que beaucoup reste à faire pour utiliser le potentiel de la radio dans l’amélioration des indicateurs en matière de santé des populations», a affirmé le représentant de l’UNFPA, Mamadou Kanté. En effet, les programmes radio ont touché 36% de la population, ce qui veut dire que 64% de la population cible n’a pas reçu le message.
Pour le secrétaire général du ministère de la Santé, Amédée Prosper Djiguemdé, la stratégie utilisée par PMC gagnerait à être poursuivie en vue de consolider et d’améliorer les résultats déjà acquis. Cette tribune a été également l’occasion pour le SG d’exhorter l’ONG PMC et ses partenaires à faire en sorte que la fin de ce projet soit la naissance d’un autre.