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Sidwaya N° 7305 du 28/11/2012

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Burkina Faso : L’Armée solde les comptes avec des « militaires braqueurs »
Publié le jeudi 29 novembre 2012   |  Sidwaya


Sécurité
© aOuaga.com par A.O
Sécurité nationale : Les 25 ans de l`Armée
Jeudi 01 novembre 2012 .Burkina Faso. L’Armée Burkinabé fête Ces 25 ans


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Quelque vingt mois après les mutineries qui ont plongé le Burkina dans un cauchemar sans précédent, la justice militaire solde les compte avec des bidasses accusés d’avoir été à l’origine de pillages, de recel aggravé, de crime et association de malfaiteurs en 2011. Mardi dernier, ils étaient donc cinq prévenus a être situés sur leur sort.

En attendant le véritable procès des 349 militaires impliqués dans les mutineries qui ont secoué le pays entier l’année dernière, ce jugement d’hommes de tenue incarcérés pour avoir dérobé des armes dont ils se sont servis pour se livrer à des braquages, vise à laver l’Armée burkinabè, jusqu’alors considérée comme l’une des plus disciplinées de la sous-région, de cette tache noire qui a terni son image suite aux tragiques évènements du premier semestre de l’année 2011.

En décidant de respecter cet engagement qu’il a pris depuis longtemps devant l’opinion nationale, la hiérarchie militaire semble désormais sûre de tenir ce procès en toute sérénité. Ironie du sort, c’est un verdict judiciaire mal digéré par des soldats d’un camp militaire de la capitale burkinabè qui avait mis le feu aux poudres entre mars et juin 2011. Il faut espérer que maintenant que les esprits semblent plus disposés, les différentes condamnations qui vont intervenir ne plongeront pas à nouveau le pays dans de nouvelles convulsions sociales, préjudiciables surtout aux populations. En tout cas, militaire ou civil, étudiant ou journaliste, commerçant ou politicien, chacun doit toujours avoir à l’esprit qu’un Burkina Faso qui brûle, ce n’est dans l’intérêt de personne.

La question de la sanction des militaires paraît toujours délicate à gérer par le régime du président Blaise Compaoré qui, quoiqu’à la retraite, reste très lié à son corps d’origine. Si les militaires ont pu se permettre ce qu’ils ont fait en 2011, c’est bien parce qu’ils croient qu’ils constituent un pilier important du système. Ce procès représente en lui-même un test pour le climat social et politique. Le règlement de compte judiciaire suffira-t-il à ramener la sérénité dans les casernes ? L’accueil réservé aux prochains verdicts du tribunal militaire nous donnera de précieuses indications à ce sujet.

Bark Biiga

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