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Sidwaya N° 7719 du 1/8/2014

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Economie et finances : un taux de recouvrement des recettes de 84,46%, en deçà des prévisions
Publié le lundi 4 aout 2014   |  Sidwaya


Budget
© aOuaga.com par Séni Dabo
Budget de l`Etat 2014 : c`est parti pour la campagne d`information
Jeudi 9 janvier 2014. Ouagadougou. Le ministère de l`Economie et des Finances a organisé un déjeuner de presse pour lancer la campagne d`information et de communication sur le budget de l`Etat, gestion 2014. Photo : Lucien Marie Noël Bembamba, ministre de l`Economie et des Finances


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Le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, a présidé la deuxième session ordinaire de pilotage de la Politique sectorielle de l’économie et des finances (POSEF), le vendredi 1er août 2014, à Ouagadougou. Il est ressorti de cette rencontre que beaucoup d’efforts restent encore à faire.

La deuxième session de pilotage de la Politique sectorielle de l’économie et des finances (POSEF) s’est tenue le vendredi 1er août 2014, à Ouagadougou. Elle a servi de cadre pour faire le bilan à mi-parcours de la mise en œuvre du plan d’action 2014-2016 et dégager les perspectives pour le reste de l’année 2014. Les enjeux de la POSEF tiennent une place de choix dans la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), a fait savoir le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, à l’ouverture des travaux. «Les revues de la politique sectorielle sont une tribune offerte à chacun d’entre nous, de livrer dans un esprit constructif, ses réflexions, ses inquiétudes et ses propositions sur le choix des priorités, des mesures et des méthodes de travail en vue de réaliser la vision définie dans notre politique sectorielle». Selon lui, cette politique sectorielle s’est réalisée au cours du semestre passé dans un contexte économique avec une croissance estimée à 6,7%. Toutefois, a-t-il indiqué, « le taux de recouvrement des recettes de 84,46% à fin juin 2014 se situe en deçà des prévisions et interpelle à plus d’efforts, d’abnégation et de transparence pour l’atteinte des objectifs fixés». Pour relever le défi, le ministre a interpellé tous les acteurs impliqués à faire siennes, la lutte contre la fraude fiscale et les mesures de sensibilisation sur le civisme fiscal. Evoquant l’importance des actions de sauvegarde des intérêts financiers de l’Etat, de contrôle et de lutte contre la fraude et la corruption, il a dit qu’elles constituent de solides remparts contre les dérives financières qui sapent les efforts de développement. Selon lui, la loi organique sur la Cour des comptes, le système national de suivi de corruption et la politique nationale de gestion immobilière sont, entre autres, des dispositifs qui pourraient améliorer la situation. Sur la gestion budgétaire, le ministre Bembamba est revenu sur la nécessité de la prise des mesures sociales, vues comme une promotion à une croissance inclusive. L’amélioration de la transparence et de l’efficacité de cette gestion budgétaire passe par un budget-programme et les avancées enregistrées sont encourageantes, a-t-il confié. Dans cette optique il a évoqué les travaux d’adaptation des outils informatiques, du guide d’élaboration du CDMT global à l’approche budget-programme. Il a également fait cas de la dépense publique qui se fait par le biais des marchés publics. «Nous mesurons toute l’importance et l’enjeu des réformes en la matière», a fait savoir le ministre en charge des Finances. Tout en exhortant les participants à fournir des efforts en vue d’aboutir à un résultat de qualité à la hauteur des attentes, il a remercié les différents partenaires pour leurs soutiens et efforts constants quant à l’atteinte des objectifs du POSEF.

Habibata WARA

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