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Le MPP s’intéresse aux aspects de la modification de l’article 37, ce week-end
Publié le lundi 4 aout 2014   |  burkina24


Implantation
© aOuaga.com par Séni Dabo
Implantation du MPP : le parti fait un bilan à mi-parcours
Samedi 2 août 2014. Ouagadougou. CENASA. Le Bureau politique national (BPN) du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a tenu sa deuxième session ordinaire qui avait à son ordre du jour entre autres points le bilan à mi-parcours de l`implantation du parti


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Ce samedi 2 août 2014 sera chargé politiquement pour le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le parti fondé par les récents démissionnaires du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). En plus de la deuxième session du bureau politique, le parti aborde dans un séminaire politique, la problématique du moment : la modification de l’article 37 de la Constitution burkinabè.

Ce séminaire sera principalement animé par le constitutionnaliste Pr Séni Mahamoudou Ouédraogo, qui a déjà eu l’occasion de se prononcer sur ce sujet. Ce samedi, il parlera des « aspects juridiques et politiques d’une modification de l’article 37 de la constitution ».

Une occasion donc pour le bureau politique national du MPP de s’informer davantage sur les contours de cette question qui suscite actuellement beaucoup de débat, de passion, de marches, de meetings et de caravanes dans le paysage politique burkinabè.

Ce séminaire est d’autant plus important qu’une récente sortie du président du parti, Roch Marc Christian Kaboré, sur la télévision Africa 24, nourrit la polémique sur la possibilité juridique de modifier la clause qui limite les mandats présidentiels consécutifs à deux.

Entre le droit et l’éthique

A la question du journaliste de savoir « quels sont les griefs qui sont portés à la modification de cet article », (après lui avoir rappelé qu’il avait à l’époque considéré l’article 37 comme étant anticonstitutionnel), l’ancien président de l’Assemblée nationale burkinabè a répondu ceci.

« Je dirai simplement ceci : au plan constitutionnel, rien ne s’oppose à la modification de l’article 37. Le second problème, c’est que je pense que nous ne sommes pas dans une question juridique. Là, nous sommes dans une question d’éthique politique, de morale et du respect d’engagements ».

Certains observateurs ont trouvé cette réponse maladroite, car, estiment-ils, en reconnaissant que l’article 37 est juridiquement modifiable, Roch Marc Christian Kaboré ôte à l’opposition des arguments et donne au camp d’en face, des verges pour la faire fouetter.

Ils ajoutent que l’argument serti de morale, d’éthique politique et de respect d’engagements ne pèse pas lourd sur les lèvres d’un homme chez qui on a lu des « fluctuations dans les propos », pour reprendre les termes d’un mouvement de la diaspora burkinabè en France qui partage cet avis.

Même si l’opposition n’a jamais réfuté clairement la possibilité « juridique » de réviser cette disposition constitutionnelle, il est évident que les détracteurs de Roch Marc Christian Kaboré et du MPP, d’une manière générale, ne se priveront pas d’appuyer autant de fois que possibles sur ce « boulet » que risque de traîner encore pendant longtemps, l’ancien Premier ministre de Blaise Compaoré.
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