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Burkina : Le parti au pouvoir a enregistré plus de 3 000 demandeurs d’adhésion (responsable)
Publié le dimanche 3 aout 2014   |  AIB


Burkina
© aOuaga.com par A.O
Burkina - Côte d`Ivoire : 28 accords de coopération signés
Jeudi 31 juillet 2014. Ouagadougou. Présidence du Faso. Les chefs d`Etat burkinabè, Blaise Compaoré, et ivoirien, Alassane Ouattara, ont tenu la 4e conférence au sommet pour la mise en oeuvre du Traité d`amitié et de coopération (TAC) Burkina - Côte d`Ivoire qui a été marquée par la signature de 28 accords et protocoles d`accord. Photo : Assimi Kouanda, ministre d’Etat, ministre chargé de mission auprès de la Présidence du Faso


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Ouagadougou – Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, pouvoir) a enregistré plus de 3000 demandeurs d’adhésion, a annoncé samedi le secrétaire exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, pouvoir), Assimi Kouanda, minimisant ainsi la série démissions notables qui a frappé son parti en début d’année.

«Dans les secteurs géographiques, départements, villages, dans les provinces et les régions, chaque jour nous enregistrons des camardes nouveaux qui viennent s’affilier. Nous recevons également des cas de camarades qui étaient partis ailleurs et qui ont dit qu’après analyse et avec ce qu’ils constatent sur le terrain, ils préfèrent regagner la formation mère», s’est réjoui M. Kouanda, à l’ouverture du 52ème congrès ordinaire du parti.

« A la date d’aujourd’hui, nous avons au niveau du secrétariat exécutif plus de 3000 demandeurs de cartes de militants CDP (congrès pour la démocratie et le progrès)», a-t-il précisé.

Début janvier, soixante-quinze influents membres du CDP, le parti du président Blaise Compaoré, ont rendu leur démission, reprochant notamment à Assimi Kouanda, d’avoir violé « la plateforme minimale démocratique».

Réunis autour de Roch Marc Christian Kaboré (ancien président de l’Assemblée nationale et du parti), de Salif Diallo (ex ministre d’Etat), de Simon Compaoré (ex maire de la capitale burkinabè de 1995 à 2012) et d’autres figures emblématiques, les démissionnaires créent le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et se rangent du côté de l’opposition.

« A vrai dire, l’apparition du MPP, mouvement des postes perdus, a donné lieu à beaucoup de spéculations et a attiré des militants du CDP et d’autres partis politiques vers cette nouvelle création née de la haute trahison du populaire Blaise Compaoré et du CDP», a dit M. Kouanda.

Cependant selon Assimi Kouanda, cette « ruée » vers le nouveau parti n’a pas tenu longtemps. «Ils ont vite découverts que la star annoncée n’était qu’un organisme génétiquement modifié. Beaucoup sont revenus au CDP», a-t-il ironisé dans une salle comblée de membres influents de son parti.

L’actualité politique nationale au Burkina Faso est marquée par des controverses autour d’un éventuel référendum en vue de modifier l’article 37 de la Constitution, qui en l’état empêche le président Compaoré de se représenter aux échéances électorales de 2015.

«Aujourd’hui, nul ne conteste vraiment la légalité de la voie parlementaire ou référendaire pour réviser la Constitution», a estimé M. Kouanda ajoutant que, «le rapport de force s’est établi en faveur de notre parti» après de multiples manifestations organisées par l’opposition et le parti au pouvoir.

M. Kouanda a soutenu que le CDP dont l’un des objectifs immédiats est «d’améliorer la Constitution, reste stoïque dans sa ligne et serein dans ses efforts ».

NDT/TAA

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