Débuté le 22 novembre dernier, le Festival international de théâtre et de marionnettes de Ouagadougou/ Festival des arts du Burkina (FITMO/FAB) a refermé ses portes hier, 27 novembre, sur une note de satisfaction des organisateurs.
Pour cette 13e édition du FITMO/FAB, ce sont au total 27 spectacles de théâtre dont 18 à Ouagadougou et 19 en province, 5 contes, 14 marionnettes, 2 spectacles de danse contemporaine, 22 spectacles de danse et musique traditionnelles qui se sont déroulés au profit des amoureux des arts de scène. Dédiée au Pr Jean Pierre Guingané, initiateur du festival et de l’Espace Gambidi où se sont déroulés la plupart des spectacles, les organisateurs ont, au cours de cette édition, réservé une soirée en hommage à l’illustre disparu. Durant la semaine consacrée au FITMO/FAB, deux ateliers en théâtre de marionnettes et en intelligence artistique ont été organisés au profit des professionnels et des étudiants du Centre de formation et de recherches en arts vivants (CFRAV). L’International théâtre institute (ITI) a également tenu, en marge du FITMO/FAB, sa rencontre mondiale. Un colloque a aussi réuni des universitaires et étudiants s’intéressant au théâtre sur le thème : « Education artistique et développement culturel en Afrique ».
A l’issue de toutes ces activités, réalisées à plus de 90% selon le programme initial, Claude Guingané, directeur de l’Espace Gambidi, s’est dit satisfait. « Notre satisfaction se situe à deux niveaux. Le premier est d’avoir réussi à organiser cette édition et le second est d’avoir pu l’organiser en l’absence du Pr Jean-Pierre Guingané », a-t-il indiqué.
Quittant Ouagadougou, le FITMO va sillonner le Mali, le Togo, le Bénin, le Niger. L’escale du Mali est une manière pour les organisateurs, de l’avis de Claude Guingané, de manifester leur solidarité à leurs collègues dont le pays traverse présentement une crise.