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Le Quotidien N° 1129 du 2/8/2014

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Personnel de la fondation EAA : grève illimitée pour exiger des arriérés de salaire et le départ du secrétaire exécutif
Publié le samedi 2 aout 2014   |  Le Quotidien


Ministère
© aOuaga.com par A.O
Ministère en charge du commerce : les agents en sit-in de 48 heures
Lundi 19 mai 2014. Ouagadougou. Le Syndicat national des agents du ministère de l`Industrie, du Commerce et de l`Artisanat (SYNAMICA) organise un sit-in de 48 heures pour exiger la satisfaction de sa plateforme revendicative


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Suite à son sit-in du 24 juin dernier, le personnel de la fondation Eau et assainissement pour l’Afrique (EAA) a encore observé une grève le vendredi 1er août 2014, au sein de ladite fondation, afin de revendiquer des arriérés de salaire et le départ du secrétaire exécutif de l’EAA, Idrissa Doukouré.
Matinée chaude à la fondation Eau et assainissement pour l’Afrique (EAA). En effet, le personnel de cette institution internationale a observé une grève , le vendredi 1er août 2014, au sein de l’institution. Pour ce faire, le personnel avait bloqué tout accès à l’institution en obstruant le portail avec des véhicules, à l’intérieur comme à l’extérieur. Ça et là, on pouvait entendre des coups de sifflets et des exigences comme : « Idrissa doit partir ». Déterminé à atteindre les objectifs qu’il vise, le personnel de l’EAA n’a pas manqué d’exprimer son mécontentement au directeur financier, Peter Maduoma, dès son arrivée sur les lieux, en lui criant dessus de partout, même étant au volant de sa voitures. Quelques minutes après cet incident, la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) a débarqué et intimé, sans violence, l’ordre aux manifestants de dégager leurs véhicules de l’entrée de l’institution afin d’en rendre l’accès aux usagers et de libérer la voie. Cette grève, que les frondeurs disent illimitée, vise à réclamer leurs arriérés de salaire qui varient de 3 mois pour certains à 6 mois pour d’autres. Selon Firmin N’Gouandi, coordonnateur du programme eau, cette grève est une suite au sit-in du 24 juin. « Depuis notre sit-in du 24 juin passé, les choses n’ont pas évolué comme nous le souhaitions », a-t-il déclaré. Aussi, il a ajoutée : « Le secrétaire exécutif nous donne l’impression que tout se normalise, parce que le personnel, qui est professionnellement conscient, tente de faire redémarrer les choses. Mais cela n’empêchait pas que les discussions continuent. Malheureusement, il continue de poser des actes qui nous irritent encore plus, ce qui fait croitre la tension ». Par ailleurs, il a indiqué que malgré la crise financière que traverse l’institution, le secrétaire exécutif ne fait rien pour résoudre la situation. « Récemment, nous avons eu une petite entrée d’argent et, figurez-vous qu’il a préféré financer l’hébergement en ligne du forum de haut niveau, que de payer, ne serait-ce que les arriérés de salaire du personnel subalterne », a-t-il expliqué. Pour lui, cela témoigne de la « mauvaise foi du secrétaire exécutif et de son mauvais style de management » qui ont conduit à la fragilisation de l’institution, chose qui pèse sur sa pérennité. C’est pourquoi donc ils revendiquent « son départ».
« Nous revendiquons purement et simplement son départ à cause de son incompétence, et de son incapacité à résoudre les problèmes qu’il y a au sein de l’institution », a-t-il dit. A l’heure où nous quittions les lieux, les manifestants dégageaient les véhicules de l’accès de l’institution 1

Par Nadège COMPAORE
(Stagiaire)

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