L’Union africaine a réaffirmé, lors de sa 21è session ordinaire en mai dernier à Addis Abeba, son soutien à « la production cinématographique africaine pour accroître sa contribution au développement » du continent, a déclaré jeudi au cours d’un point de presse, le délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), Michel Ouédraogo.
L'UA considère que ses Etats membres ont pour obligation « d'engager ensemble une dynamique plus rigoureuse des politiques en faveur du cinéma africain en mettant l'accent sur les actions prioritaires et innovantes qui pourront conduire, dans les plus brefs délais, à assurer la promotion, la diffusion et la distribution des produits du cinéma et de l'audiovisuel africain », a indiqué M. Ouedraogo.
L'organisation panafricaine ambitionne aussi de mettre en place « un fonds d'avance sur recettes au niveau de chaque Etat membre pour accroitre la production cinématographique et de mettre en œuvre les instruments juridiques et les outils contenus dans les politiques culturelles nationales », a encore expliqué le délégué général du FESPACO.
L'UA a aussi décidé « d'assurer la systématisation de manière progressive et durable de la coproduction avec l'ensemble des chaines de télévision et de demander à l'Union africaine et aux communautés économiques régionales de soutenir la production cinématographique africaine, de favoriser la libre circulation des produits cinématographiques africains et de procéder à l'activation d'outils et instruments relatifs à la production cinématographique ».
Ces différentes décisions font suite au thème de la 23e édition du FESPACO (cinéma africain et politiques publiques en Afrique) qui a accouché de la déclaration de Ouagadougou sur la question.