Le commissariat central de police de la ville de Ouagadougou a mis la main sur un réseau de présumés délinquants qu’il a présenté à la presse, le 30 juillet 2014, à Ouagadougou.
Les forces de sécurité poursuivent tant bien que mal leur mission de protection des populations burkinabè. Ainsi, de réseau en réseau démantelé, certains quartiers de la ville de Ouagadougou arrivent à trouver la quiétude, un tant soi peu. Cette fois-ci, c’est un groupe de quatre récidivistes spécialisés dans les vols à main armée qui sont dans les mailles du filet de la Police nationale. Il s’agit d’Amédée Zongo, 30 ans, employé de commerce, déjà condamné à 6 ans de prison ferme en 2008 pour vol et évasion, Mahamadi Congo, alias Foc, 28 ans, chauffeur, déjà condamné à 8 mois de prison ferme en 2013 pour vol de bétail, Abdoulaye Damiba, alias Gourma, 26 ans, cultivateur, déjà condamné à 2 ans de prison ferme en 2009 pour vol et Salif Kouraogo, 37 ans, employé de commerce, receleur principal du groupe. Ils ont été présentés à la presse, dans l’après-midi du 30 juillet 2014, au commissariat central de police de la ville de Ouagadougou. Leur butin est composé de six vélomoteurs, de trois ordinateurs portables, cinq téléphones portables, un pistolet automatique, trois munitions et un tube d’aérosol. Quel était leur mode opératoire ? Selon le commissaire principal de police de Ouagadougou, Wennelebsida Darga, par bi-hommes, armés, sur deux engins à deux roues, ils sillonnaient la ville de Ouagadougou à la recherche de potentielles victimes. «Dès qu’ils identifient une dans une position favorable, ils la tiennent en respect sous la menace des armes et la dépouillent de tous ses biens convoités : engins, bijoux, numéraires, téléphones portables, etc. », a ajouté le commissaire Darga. Toujours selon lui, tout est parti d’un appel anonyme d’une personne en mai 2014, informant la police qu’un groupe de délinquants détenaient des armes à feu et se livreraient à des vols à main armée. Les investigations ont permis de mettre la main sur ces malfrats. Par ailleurs, le commissaire a déclaré que l’enquête est close et que les quatre interpellés seront transférés devant le procureur du Faso. Il a poursuivi que trois membres du gang sont en cavale et que la police est à leurs trousses. M. Darga a remercié les populations et les a exhortées à plus de collaboration afin de juguler le fléau du grand banditisme dans la ville de Ouagadougou et partant, du Burkina Faso. Pour ce faire, des numéros verts sont mis à la disposition des populations. Il s’agit du 17 pour la Police nationale, le 1010 pour le Centre national de veille et d’alerte (CNVA) et le 16 pour la Gendarmerie nationale.