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Le Burkina Faso veut diversifier son potentiel minier
Publié le mercredi 30 juillet 2014   |  Agence de Presse Africaine


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© Autre presse par DR
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Le Burkina Faso envisage de diversifier son potentiel minier, à travers le contrat-plan que le Bureau des mines et de la géologie (BUMIGEB) soumettra au gouvernement pour la période 2015-2019, a appris APA auprès du ministre en charge des Mines.

Le plan vise la prospection d’autres minerais que l’or. Selon les projections, la production d’or, premier produit d’exportation au Burkina Faso, devrait atteindre 40 tonnes en 2015, grâce à la production de 10 mines d’or exploitées contre 7 actuellement.

Les autres mines sont celles Perkoa (zinc), de Tambao et de Kiéré (manganèse).

L’or a généré en 2013, plus de 700 milliards de F CFA de recettes d’exportation et 193 milliards de FCFA de recettes fiscales.

Même si le métal jaune constituera pendant encore deux décennies le premier produit d’exportation du pays, l’heure est à l’option de diversification qui prend peu à peu forme.

Outre l’or, le secteur minier burkinabé compte grandement sur les perspectives encourageantes du manganèse, du cuivre, des phosphates, du zinc et des carrières, pour diversifier et doper le secteur.

Dans le domaine du cuivre, la société canadienne Volta Ressources, à mi-parcours de la recherche, a fait état d’une présence d’un gisement de cuivre-or dans la région du Sud-ouest. Le cuivre, qui est celui du type porphyrique, est estimé à 330 400 tonnes.

A Boulsa (Centre-nord), la société australienne West African Resources a détecté une forte minéralisation de cuivre et de molybdène dans son projet minier.

En décidant de créer une Société nationale d’exploitation des phosphates, le Gouvernement affiche ses ambitions de booster un secteur qui n’a pas bénéficié depuis les indépendances, d’un appui conséquent, malgré le gros potentiel.

Le Burkina Faso en dispose dans d’importants gisements dans le Sud-est du pays, notamment à Kodjari, à l’Est, découvert dans les années 80, et dont le potentiel est évalué à 100 000 000 tonnes.

Quant aux carrières, ce sont 77 autorisations d’exploitation qui ont été délivrées jusque-là, par le ministère des Mines, qui a d’ailleurs organisé les premières Journées de promotion des carrières, en octobre 2013.

La BUMIGEB est chargée de la définition des différents plans et stratégies de développement de cette ambition, en collaboration avec la direction générale des mines et de la géologie.

Dans le contrat-plan du BUMIGEB, un programme est dédié spécifiquement à l’uranium, dont les recherches ont identifié des indices de présence

Concernant le diamant, les recherches qui avaient été arrêtées, devront reprendre avec l’activation du plan du BUMIGEB.

TT/cat/APA

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