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Le Quotidien N° 1124 du 26/7/2014

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Général Gilbert Diendéré à propos du crash du vol AH 5017 d’Air Algérie : « Il est difficile de pouvoir récupérer quoi que ce soit, même pour les corps des victimes.»
Publié le mardi 29 juillet 2014   |  Le Quotidien


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© Autre presse par DR
Le général burkinabè Gilbert Diendéré


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La cellule de crise mise en place suite au crash du vol AH 5017 de la compagnie Air Algérie, a animé une conférence de presse, dans la nuit du vendredi 25 juillet 2014, à l’aéroport international de Ouagadougou. Il s’est agi pour le général de brigade, Gilbert Diendéré, de faire le point sur les dernières informations en rapport avec le crash, mais également de la visite du président du Faso sur les lieux du drame.
« Je viens du lieu du crash. J’ai eu l’occasion d’accompagner son excellence monsieur le président du Faso qui a tenu à se rendre lui-même au lieu du crash pour constater de visu ce qui s’est passé ». Ce sont ces mots du général Gilbert Diendéré qui ont ouvert la conférence de presse animé dans la nuit du vendredi 25 juillet 2014. Etaient également face à la presse, le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, et celui en charge des Transports, Jean Bertin Ouédraogo.

Sa visite aura permis au général de confirmer le contenu des images filmées et diffusées par certaines chaines : « J’ai pu constater, effectivement comme on le voit sur les images, que l’avion a été complètement désintégré. Il est d’ailleurs difficile de pouvoir récupérer quoi que ce soit, même pour les corps des victimes. » Par ailleurs, le chef d’état-major particulier de la présidence du Faso a laissé entendre qu’il avait vu « des morceaux de chair humaine qui jonchaient le sol », avant de poursuivre : « Les débris étaient éparpillés sur une distance de près de 500 mètres. Nous avons aussi constaté que cela est dû au fait que l‘avion s’est d’abord écrasé sur le sol et a dû rebondir pour aller un peu plus loin. Il y a bel et bien un impact au sol qui est visible et un cratère qui montre que l’avion a effectivement touché le sol avant de se désintégrer ».
La boite noire, élément clé de l’enquête

L’élément nouveau de cette visite des lieux du crash, a-t-il indiqué, est d’avoir retrouvé une des deux boites noires de l’appareil. Toute chose qui, selon lui, est très importante pour la suite de l’enquête.
Le général de brigade Gilbert Diendéré a également expliqué que les dispositions sont prises par les forces armées maliennes et les troupes françaises postées dans la région pour « sécuriser et isoler » la zone, en vue de permettre à l’enquête de se dérouler normalement. Pour ce qui concerne les causes de l’accident, il a dit espéré que l’examen de la boite noire retrouvée permettra d’avoir des éléments nouveaux.

Pour sa part, le ministre en charge des Transports, Jean Bertin Ouédraogo, a indiqué que le Burkina travaillait avec le soutien des autorités françaises qui ont dépêché des équipes spécialisées non seulement pour identifier les corps, mais aussi pour permettre de comprendre ce qui s’est passé. Par ailleurs, il a indiqué qu’une délégation du gouvernement algérien, conduite par le ministre des Transports (près de 43 personnes) devrait fouler le sol burkinabè le samedi 26 juillet.

Concernant l’enquête, Jean Bertin Ouédraogo a laissé entendre qu’en la matière, « c’est le pays qui enregistre le crash qui engage en premier la procédure. Ainsi, c’est donc le Mali qui devra coordonner l’opération, avec le soutien de la France. Aussi, il a indiqué que le Burkina a déjà saisi l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI), pour leur donner toutes les informations en sa possession.

En effet, le gouvernement burkinabè, à en croire le ministre en charge de la Sécurité, Jérôme Bougouma, fait tout son possible pour apporter son soutien moral aux familles et pour leur donner toutes les informations possibles. C’est dans cette optique qu’une visite des lieux du crash devait être organisée, en partenariat avec la compagnie, pour envoyer les représentants des familles des victimes, principalement les nationalités les plus touchées (France, Liban, Burkina), dans la matinée du samedi 26 juillet 1

Par Philippe Bouélé BATIONO

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