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Télévision numérique terrestre : « Le comité de pilotage travaille pour être au rendez-vous du 17 juin 2015 » (Béatrice Damiba, présidente du CSC)
Publié le lundi 28 juillet 2014   |  CSC


CSC
© Autre presse par Youssouf Kièma
CSC : le personnel et la presse souhaitent bonne année à la présidente
Vendredi 17 janvier 2014. Ouagadougou. Le personnel du Conseil supérieur de la communication (CSC) et le monde de la presse et de la communication ont présenté leur voeux de nouvel an à la présidente de l`institution. Photo : Béatrice Damiba, présidente du CSC


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Dans le cadre de la transition de la radiodiffusion analogique vers celle numérique, la Présidente du Conseil supérieur de la communication a accordé une interview à la Télévision nationale. Elle y a aborde, entre autres, des questions liées aux avantages de la télévision numérique terrestre (TNT), des dispositions prises par son institution pour la mise en œuvre de la stratégie de communication relative à la TNT et parle du rôle joué par le CSC dans le cadre de la sensibilisation de la population burkinabè sur cette transition. Nous vous en faisons la synthèse pour contribuer à éclairer l’opinion sur l’action du CSC dans ce processus de migration vers le tout numérique télévisuel au Burkina Faso.


Faisant l’historique de la TNT, la Présidente Beatrice Damiba, a rappelé que la décision de migrer vers la radiodiffusion numérique a été prise par l’Union internationale des télécommunications (IUT) à travers la recommandation dite de Genève 2006. Elle fait obligation à tous les Etats membres de passer de la diffusion télévisuelle analogique vers celle numérique terrestre au plus tard le 17 juin 2015. Une fois le basculement vers le tout numérique effectué, les fréquences analogiques pourraient servir à d’autres usages dans les domaines de la téléphonie mobile, de l’Internet, de la santé, de l’éducation, etc. C’est ce qu’on appelle la ‘’dividende numérique’’.

La qualité, un des avantages

Avec la TNT, a indiqué la Présidente du CSC, la qualité de l’image de la télévision sera améliorée et la quantité des programmes plus importante. Mais le plus avantageux, c’est que le territoire tout entier pourra être couvert avec cette nouvelle formule. Car, a-t-elle précisé, « en dehors de la télévision nationale, aucune autre télévision privée basée à Ouagadougou ne couvre au-delà du Kadiogo, parce que le CSC les limite à 1000w ».

Quel est le rôle joué par le CSC pour faciliter la mise en œuvre de la TNT ?

Béatrice Damiba a expliqué que le CSC a pour mission d’informer et de sensibiliser le plus grand nombre de personnes à travers la mise en œuvre d’une stratégie de communication. Dans ce sens, « le CSC a élaboré un plan de communication afin de préparer la population à cette échéance ». Pour la Présidente, il est important de rester en contact permanent avec les éditeurs de service c’est-à-dire les promoteurs, les directeurs généraux des télévisions privées et publiques, afin de leur expliquer ce à quoi ils doivent s’attendre.
Elle atteste également que la régulation des contenus audiovisuels restera la même. Il n’y aura plus d’octroi de fréquences individuelles pour les télévisions. Mais le CSC continuera à surveiller les contenus des programmes diffusés. Et si les textes venaient à ne pas être respectés, l’institution aura toujours la compétence d’intervenir, de prendre éventuellement des sanctions sur la base des contrats que les télévisions auront signés avec la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) pour la diffusion de leur programme.

Que doit faire la population pour s’adapter à ce changement ?

La population doit être informée que les téléviseurs qui sont utilisés présentement ne seront pas forcément adaptés, dans la mesure où les normes techniques devraient être respectées, à savoir la présence d’un tunner TNT dans le téléviseur. Dans les cas où les appareils achetés ou utilisés par les téléspectateurs ne sont pas adaptés, il va falloir acquérir des adaptateurs ou des nouveaux décodeurs. Mais, rassure la Présidente du CSC, « le gouvernement envisage les subventionner pour permettre à la population d’acquérir les boitiers à des coûts raisonnables ». Enfin, tous les acteurs, les partenaires membres du comité de pilotage travaillent pour être au rendez-vous du 17 juin 2015.


Bureau de presse et de la communication/CSC

N.B : la titraille est du site

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