Le président du Faso, Blaise Compaoré qui a reçu samedi, les familles des victimes du crash de l’avion d’Air Algérie, à son palais à Ouagadougou, leur a annoncé qu’une enquête était ouverte au Burkina Faso pour déterminer les causes du drame.
Blaise Compaoré a précisé que le Procureur du Faso a confié l’enquête à la compagnie de gendarmerie aéroportuaire de Ouagadougou, laquelle va s’y atteler en collaboration avec les Maliens et les Français.
Pour sa part, la France qui a perdu 54 ressortissants dans le crash, a ouvert déjà une enquête pour ‘’homicides involontaires’’, apprend-on.
Samedi matin, un hélicoptère a transporté une délégation de quatre personnes, membres des familles des victimes, sur le lieu du crash.
Dans la soirée de ce même samedi, une place à l’aéroport de Ouagadougou a été dédiée à la mémoire des disparus.
Des familles, des proches des victimes ou des inconnus compatissants, viennent y déposer une bougie, des fleurs ou un mot. Un livre de condoléances est aussi ouvert pour la circonstance.
La compagnie Air Algérie a annoncé, très tôt jeudi matin, avoir perdu le contact avec son vol AH 5017, parti, de Ouagadougou, au Burkina Faso, à destination d’Alger.
L’avion, un ‘’DC9, affrété auprès d’une compagnie espagnole’’ a quitté Ouagadougou à minuit et devait atterrir à 5 h 40 mn dans la capitale algérienne.
Dans la soirée du jeudi, peu avant 19 heures GMT, des soldats burkinabè découvrent l’épave de l’avion, à Gossi, localité située en territoire malien, à environ 100 Km de Gao (Nord-est du Mali) et à près de 50 Km de la frontière Mali-Burkina.
Selon la liste provisoire communiquée par la représentation de la compagnie algérienne au Burkina Faso, l’appareil avait au décollage ‘’54 Français, 28 Burkinabè, 8 Libanais, 6 Espagnoles, 6 Algériens, 5 Canadiens, 4 Allemands, 2 Luxembourgeois, 1 Camerounais, 1 Nigérian, 1 Ukrainien, 1 Suisse, 1 Malien, 1 Belge, 1 Egyptien et 1 Roumain ‘’.