Avion Air Algérie: des ADN Prélevés À Ouagadougou #aOuaga

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Avion Air Algérie: des ADN Prélevés À Ouagadougou

Publié le dimanche 27 juillet 2014 | FasoZine

© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Lutte contre le terrorisme : les services de renseignements du Sahel veulent mieux coordonner leurs actions
Lundi 19 mai 2014. Ouagadougou. Centre international de conférences de Ouaga 2000. Les chefs de services de renseignements et de sécurité de la région sahélo-saharienne ont entamé leur 5e réunion qui va durer 48 heures. Photo : général Gilbert Diendéré, chef d`Etat major particulier de la Présidence du Faso

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Ce dimanche 27 juillet 2014, des médecins français sont annoncés à Ouagadougou pour prélever les ADN des membres des familles des victimes françaises du crash du vol AH 5017 d’Air Algérie survenu à Gossi, en territoire malien, dans la nuit du 23 au 24 juillet dernier. Ce qui pourrait permettre de faire avancer les enquêtes de cette tragédie aérienne, surtout que les deux boîtes noires de l’appareil sont maintenant retrouvées et devraient livrer des informations importantes.

«Ils ont promis de nous aider également pour les cas des familles burkinabè», a révélé le Général Gilbert Diendéré, chef d’état major particulier du président de Faso, mais surtout patron de la cellule de crise mise en place par Ouagadougou dès les premières heures du drame.

Cheville ouvrière de ce dispositif de gestion de la crise, le Général Diendéré est entouré d’une équipe volontaire et toujours disponible pour les hommes et femmes de presse. L’homme a été, du reste, celui par la voix de qui, le Burkina Faso fut le premier à annoncer la découverte de l’épave de l’avion à Gossi, localité malienne située à 647 kilomètres du Burkina Faso. «Nous avons dépêché une équipe qui doit rencontrer notre informateur, qui nous a affirmé avoir vu un avion tomber».

Cette déclaration, le Général l’a faite à la presse en début de soirée du jeudi 24 juillet 2014, alors que dans certains pays, on parlait encore de disparition mystérieuse de l’appareil d’Air Algérie. Dans la même logique, ce sont des éléments de l’armée burkinabè en mission de reconnaissance qui sont les auteurs des premières images de l’aéronef disloqué, contrairement aux affirmations issues de sources occidentales, et pas des moindres, qui attribuent la découverte des débris de l’avion à des drones français.

«A 13h08 mn, l’équipe de gestion de crise a reçu la première information faisant état du crash de l’aéronef à Boulekessi en territoire malien le 24 juillet à 01h50 mn», souligne Blaise Compaoré. Sur la base de cette information et des données fournies par le radar de l’aéroport de Ouagadougou, une mission de l’armée de l’air burkinabè a été dépêchée sur les lieux. Et, précise le président du Faso, «à 18h23 mn, la mission a repéré l’épave de l’aéronef et procédé à des prises de vue. Cette information importante a été transmise à nos partenaires français et maliens, ce qui a permis d’orienter les recherches vers la bonne direction et confirmé nos informations».

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