L’Association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ-BF) a initié une formation, du 27 au 29 novembre 2012 à Ouagadougou, au profit de ses membres. Portant sur « Les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux protégeant les droits des femmes », la cérémonie d’ouverture de la formation a eu lieu le 27 novembre 2012.
Les cas de violation des droits des femmes et des filles sont si légion que cela paraît presque banal. Mais cela ne diminue en rien la gravité du phénomène. Les mesures prises doivent être renforcées, la connaissance des actrices et acteurs aussi. C’est justement dans ce canevas que s’inscrit la formation sur « Les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux » au profit des membres de l’Association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ-BF), et ce du 27 au 29 novembre 2012 à Ouagadougou. Avec le soutien technique et financier de l’ambassade royale de Danemark à travers l’Institut danois des droits humains (IDDH), cette formation entre dans le cadre du plan d’action 2012 de l’AFJ-BF. La cérémonie d’ouverture a eu lieu le 27 novembre 2012 à Ouagadougou. Pour Fatimata Sanou/Touré, vice-présidente de l’AFJ-BF, justifiant la tenue de la formation, « bien que le Burkina Faso ait ratifié de nombreuses conventions et adopté plusieurs lois pour garantir une meilleure protection des droits des femmes, force est de constater que ces lois sont toujours peu connues, d’où l’intérêt de la présente formation ». Lisbet Ilkjaer, de l’Institut danois des droits humains, a reconnu la pertinence de la formation et assuré du soutien de son institution. Aussi a-t-elle salué la présence à la formation d’étudiantes en droit. Pour elle, cela augure de beaux jours à l’Association. Franceline Toé/Bouda, avocate, formatrice, a évoqué la nécessité de former en commençant par les femmes juristes qui sont au centre de la question des droits de la femme, en tant que femmes, mais aussi en tant que juristes.