Conseil de discipline de la police nationale : 9 policiers révoqués #aOuaga

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Conseil de discipline de la police nationale : 9 policiers révoqués

Publié le jeudi 29 novembre 2012 | Le Pays

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Sécurité : Session extraordinaire conseil de discipline de la police nationale
La session extraordinaire du conseil de discipline a refermé ses portes le mercredi 28 novembre 2012 en présence du directeur général de la police nationale, Roger Zango

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Ouverte le 5 novembre 2012 à la Direction générale de la police nationale (DGPN), la session extraordinaire du conseil de discipline a refermé ses portes le 28 novembre 2012 en présence du directeur général de la police nationale, Roger Zango. Des sanctions ont été prises en l’encontre de 18 policiers et des recommandations ont été faites afin d’améliorer l’image de la police nationale. 11 dossiers sont en attente d’une autre session.

A l’issue des auditions du conseil de discipline de la police nationale, les membres du conseil ont estimé que 18 policiers ont porté atteinte à l’image du corps. Pour le Directeur général (DG) de la police nationale, Roger Zango, « certains ont pensé que les textes ont été établis pour leurs collègues. » Au regard des comportements que ces derniers ont eus, il était important de statuer sur leur sort et permettre au corps de la police nationale de garder son image. Au total, ce sont 29 dossiers qui ont été instruits et au final, 18 policiers ont été sanctionnés. Les sanctions vont de la révocation au renvoi aux fins d’autres sanctions que celles de 3e degré en passant par le licenciement, la retraite d’office, la rétrogradation et l’abaissement d’échelon. Pour les cas de révocation, la déclaration liminaire fait ressortir 9 agents de la police nationale. Le président du conseil de discipline, le contrôleur général de police, Rasmané Francis Sawadogo, a poursuivi qu’il y a, en plus, un cas de licenciement, deux cas de mise à la retraite d’office, un cas d’abaissement d’échelon et deux cas de renvoi pour application d’une sanction autre que celles de troisième degré. Roger Zango a, en outre, fait comprendre que ceux qui ont rejoint le corps de la police nationale doivent faire leur travail avec toutes les exigences qui y vont avec. Malgré le cadre réglementaire qui existe, certains agents ont foulé au pied lesdites règles. « La machine est en marche », a confié Roger Zango et cette marche ne s’arrêtera pas, mais le souhait est qu’elle n’aille pas plus loin. La logique de sanction devra s’arrêter à un certain moment car, pour le DG de la police nationale, les policiers auraient compris que la discipline et la rigueur doivent être respectées. Le DG de la police nationale n’a pas manqué de féliciter les membres du conseil de discipline pour leur courage et pour avoir dépassé les « qu’en dira-t-on ». Les principales causes de sanction, à en croire Rasmané Francis Sawadogo, président du conseil de discipline, ont été les abandons de poste, les cas avérés de vol, d’escroquerie, de corruption, de concussion, d’abus de confiance, etc. A propos de ceux qui n’ont pas vu leurs cas statués, Rasmané Francis Sawadogo expliquera qu’ils sont au nombre de 11.

Parmi eux, un agent réside déjà dans la Maison d’arrêt et de correction de Orodara et les trois policiers du Service régional de la police judiciaire (SRPJ) à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) pour des faits punis par le droit commun. Les juges d’instruction ont requis leur réclusion pour le moment. Selon le président du conseil de discipline, le rapport sera remis au ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS) qui prendra alors les décisions qui s’imposent et les expliquera.

Aimé NABALOUM

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