Le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, a estimé vendredi sur France 2 qu'il était "fort peu probable, voire exclu, qu'il y ait des survivants" au crash de l'avion d'Air Algérie,
survenu jeudi matin avec 116 personnes à son bord.
"Compte tenu de l'état de l'avion, il est fort peu probable voire exclu qu'il y ait des survivants", a déclaré M. Cuvillier, précisant que des militaires français se rendaient sur place. Ils "sécuriseront tout de suite la zone", en attendant l'arrivée des enquêteurs, parmi lesquels des membres du bureau enquête accident (BEA), a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'Etat aux Transports, qui a souhaité être "très prudent", a par ailleurs assuré: "nous écartons depuis le début la possibilité d'un tir depuis le sol, hautement improbable voire impossible".
"Les conditions météorologiques étaient extrêmement dégradées, après, est-ce la raison principale? Y-a-t-il eu un problème technique ou peut-être cumulatif? Il reste à déterminer cela", a ajouté Frédéric Cuvillier.
"Il semblerait que les débris soient concentrés, c'est important pour l'enquête qui sera diligentée, les boîtes noires seront plus facilement retrouvées", a-t-il par ailleurs précisé.
Parlant d'une "forte odeur de kérozène sur place", le secrétaire d'Etat
estime également que le fait que l'épave "a été retrouvée moins de 24 heures
après sa disparition est très important, le fait d'identifier sa zone
permettra de trouver des témoignages qui peuvent être explicatifs".
L'avion d'Air Algérie, qui effectuait la liaison Ouagadougou-Alger, a disparu jeudi, avec 116 personnes à bord dont 51 Français, selon Paris, alors qu'il survolait le nord du Mali.
