Du 27 au 30 novembre 2012, se tient à Ouagadougou, le premier forum régional sur la concurrence dans l’espace communautaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a eu lieu hier mardi 27 novembre. Elle était présidée par le secrétaire général du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Gnissa Zougouri.
L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), s’est toujours souciée d’assurer un environnement favorable à l’entreprise et à l’investissement qui sont les moteurs du développement économique et social. Afin de rechercher des solutions à la question de la concurrence, les 8 pays de l’UEMOA prennent part du 27 au 30 novembre 2012 à Ouagadougou, à l’atelier régional sur la concurrence. L’objectif de cette rencontre est de permettre des échanges sur les réformes envisagées dans le cadre institutionnel et de trouver des solutions à certaines difficultés de fonctionnement du dispositif actuel. Pour le commissaire chargé du département du marché régional, du commerce, de la concurrence et de la coopération, Christophe Joseph Marie Dabiré, le présent forum est une occasion favorable pour soumettre les conclusions de l’étude réalisée, car selon lui, la concurrence constitue un puissant catalyseur du développement des échanges intracommunautaires. A cela, il n’a pas manqué d’ajouter que l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens, l’institution et l’application de règles de concurrence et le fait de proposer aux consommateurs des produits et des services de bonne qualité à moindre coût, constitue une autre vertu de la concurrence.
Pour lui, cet atelier fait partie d’un processus d’échanges avec les Etats membres de l’UEMOA. Lequel processus a débuté lors de la 7è session du Comité consultatif de la concurrence tenue au mois de décembre 2011. Christophe Joseph Marie Dabiré a mentionné que des progrès ont été réalisés avec le dispositif actuel et force est de reconnaitre qu’il ya encore beaucoup à faire, en matière de réformes et de renforcement des capacités des services chargés de l’application des règles de concurrence. « C’est pourquoi, dans la recherche de solutions aux difficultés rencontrées, la commission avait soumis, au mois de juillet 2007, la politique de concurrence de l’Union à l’examen collégial au sein de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement, à l’issue duquel un projet de renforcement des capacités de la commission et des structures nationales de concurrence a été élaboré », a-t-il indiqué. Pour le secrétaire général du ministère en charge du Commerce, Gnissa Zougouri, le forum se tient dans un contexte où de nombreux défis sont à relever, car selon lui, la politique de la concurrence est un instrument indispensable pour la promotion d’une économie de marché et doit occuper une place de choix parmi les instruments de politique économique des économies modernes. Il a estimé que le forum constitue également une opportunité pour débattre des difficultés rencontrées sur le terrain et de partager les préoccupations quotidiennes en matière de concurrence. Le secrétaire général a souhaité que le forum régional contribue à consolider les acquis dans la mise en œuvre du cadre réglementaire communautaire de concurrence et de coopération entre les structures de régulation. Il a invité les experts à participer aux travaux, afin qu’au sortir du forum, ils soient pleinement outillés à améliorer le climat des affaires dans l’espace UEMOA
