Le gouvernement burkinabè s’est déclaré solidaire des familles des passagers de l’avion algérien disparu après son décollage ce jeudi matin de l’aéroport de Ouagadougou, a appris APA à travers un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG).
Le gouvernement burkinabé exprime « toute son émotion et sa solidarité aux familles » et s'engage à mettre tout en œuvre pour « tenir l'opinion informée des évolutions de la situation ».
L'avion de type MD 83 affrété par la compagnie Air Algérie effectuait avait à son bord 110 passagers et 06 membres d'équipage. Il reliait Ouagadougou à Alger et a perdu le contact avec les services de contrôle de la navigation aérienne une heure avant son arrivée à sa destination ».
Parti de l'aéroport international de Ouagadougou à 1h17mn locales Gmt, l'aéronef a eu son dernier contact avec le contrôle aérien nigérien à 1h47mn, heure à laquelle l'équipage a informé qu'il contournait un orage.
« La tour de contrôle burkinabè avait transféré la prise en charge de l'aéronef à celle du Niger à 1h38mn », selon la source.
Selon la liste provisoire communiquée par la représentation de la compagnie algérienne au Burkina Faso, l'appareil avait au décollage « 51 français, 27 burkinabè, 08 libanais, 06 espagnoles, 06 algériens, 05 canadiens, 04 allemands, 02 luxembourgeois, 01 camerounais, 01 nigérian, 01 ukrainien, 01 suisse, 01 malien, 01 belge, 01 égyptien, et 01 roumain ».
Une cellule de crise est installée au Centre des opérations d'urgences (CDOU) sis à l'aéroport international de Ouagadougou où les familles et les proches des passagers sont pris en charge et les recherches coordonnées.
« Les dispositifs de recherche et de sauvetage du Burkina, du Mali, du Niger, de l'Algérie en collaboration avec celui de la France au nord Mali sont activés », note-t-on.