Paris - L’avion espagnol affrété pour le compte d’Air Algérie avait été examiné par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) "il y a deux ou trois jours" et était "en bon état", a indiqué jeudi son directeur général, Patrick Gandil.
L’avion, un McDonnell 83 affrété auprès de la compagnie espagnole de leasing Swiftair, "nous le connaissons, il est passé en France, à Marseille il y a deux ou trois jours. Nous l’avons examiné et nous n’avons quasiment rien trouvé, il (était) vraiment en bon état", a déclaré M. Gandil à quelques journalistes devant le siège parisien de la DGAC.
"La compagnie est tout à fait honorablement bien tenue. L’Espagne assure la surveillance de ses compagnies. De ce côté-là il n’y a rien à chercher", a-t-il souligné.
Il a néanmoins fait état d’un "tout petit truc sur l’équivalent d’une plaquette de frein". "Franchement, je peux vous garantir que ça n’a rien à voir avec ce qu’il s’est passé à 31.000 pieds", a-t-il ajouté.
Selon lui, le bon état de l’appareil "n’exclut pas qu’il y ait eu une panne fortuite. Mais ce n’est vraiment pas la première hypothèse".
Air Algérie a perdu jeudi le contact au-dessus du Mali avec un appareil qui transportait 116 passagers, dont une cinquantaine de Français, et qui devait assurer la liaison entre Ouagadougou et Alger.
Selon le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, cet avion s’est "probablement écrasé" en territoire malien, dans la région de Gao, avec à son bord 51 passagers français notamment.