Paris - Les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle, Orly et Marseille ont activé jeudi une cellule de crise après la disparition d’un avion d’Air Algérie au-dessus du nord du Mali, a-t-on appris de sources concordantes.
Deux autres cellules de crise ont été déclenchées, à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), où se rend le secrétaire d’Etat aux Transports Fédéric Cuvillier, et au ministère des Affaires étrangères, a précisé la DGAC.
A Roissy, la cellule a été mise en place dans une salle du terminal 2A, fermée au public, en présence du PDG d’Aéroports de Paris (ADP) Augustin de Romanet, a indiqué une source aéroportuaire.
Cette cellule est notamment destinée à accueillir les familles des passagers du vol d’Air Algérie porté disparu, qui devaient arriver dans l’aéroport parisien vers 14H30, après avoir pris une correspondance à Alger.
A Orly, la cellule a été installée dans les locaux d’ADP, a précisé une seconde source aéroportuaire.
Selon un responsable de l’aviation civile algérienne, 51 Français, 26 Burkinabè, sept Algériens, mais aussi des Libanais, des Canadiens, des Ukrainiens, des Espagnols et des Luxembourgeois se trouvaient à bord de l’appareil, qui transportait 119 passagers.
D’après une source aéroportuaire, une quinzaine de Français devaient emprunter, après escale à Alger, un vol pour Roissy Charles-de-Gaulle.
D’autres passagers, dont le nombre et la nationalité n’ont pas été précisées,
devaient se rendre à Orly.
D’après la police aux frontières (AFP), sept passagers, appartenant à trois familles et dont la nationalité n’a pas été précisée, devaient par ailleurs prendre une correspondance pour se rendre à l’aéroport de Marseille-Marignane.
Les proches étaient accueillis jeudi après-midi dans le salon d’honneur de l’aéroport.