Bagrépôle a organisé, le mercredi 23 juillet 2014 à Ouagadougou, un atelier d’échange avec 108 promoteurs de projets d’investissement agricole et les groupes de la Banque mondial (BM) et de la Banque africaine pour le développement (BAD).
Mettre à la disposition d’investisseurs privés, des surfaces aménagées afin de promouvoir l’agro-bisness, est l’objectif principal de Bagrépole. En effet, pour amorcer la phase de signature de convention et de processus d’installation des investisseurs, Bagrépôle a organisé, le mercredi 23 juillet 2014 à Ouagadougou, une rencontre d’échange avec des promoteurs de projets d’investissement agricole. Ce, d’une part pour leur apporter les informations sur les prochaines étapes de processus d’allocation des terres agricoles aménagées à Bagré et d’autre part, donner l’opportunité aux guichets privés des groupes de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement (BAD) de présenter les opportunités de financement de leur institution. La première phase a constitué la sélection de 108 sur 737 promoteurs pour environ 13 000 hectares qui présentaient les meilleurs dossiers techniques économiques et financiers pour pouvoir exploiter les terres à Bagré. Ce qui a duré 15 mois. Selon le directeur général de Bagrépôle, Issiaka Kargougou, 65% des terres sont affectés à 95% des 108 porteurs de projets retenus, 5% de porteurs de projets non burkinabè qui vont exploiter 1/3 des terres et cela représente environ 114 milliards de francs CFA d’investissement prévu par ces 108 porteurs de projets avec au moins 30 mille emplois directs à créer. Et d’expliquer que la rencontre du jour a pour objet de faire le point des documents juridiques qu’il faut signer notamment le contrat de bail puisque les terres ne sont pas à vendreI Il a poursuivi qu’il y a la convention d’investissement qui permet de bénéficier des mesures ficalo-douanières. «Avant l’installation des investisseurs nous allons discuter des cahiers de charges, aussi nous avons demandé à nos partenaires des groupes de la Banque mondiale et de la Banque africaine pour le développement de venir présenter les opportunités de financement au profit des 108 porteurs de projetsa», a souligné M. Kargougou. Du reste le directeur général de Bagrépole a ressorti que les retombés de Bagrépôle c’est d’abord contribuer à la sécurité alimentaire. Le projet pourrait, à son avis, mettre à la disposition de la population 300 mille tonnes supplémentaires que ça soit dans le domaine du riz, du maïs, et des spéculations émergentes comme le soja, le tournesol, et même de production industrielle telle que la canne à sucre.