Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Salif Ouédraogo, a ouvert le mardi 22 juillet 2014, à Ouagadougou, l’atelier national de validation du document du Cadre stratégique d’investissement pour la gestion durable des terres(CSI-GDT) au Burkina Faso.
9 millions d’hectares des terres burkinabè soit 34% sont dégradées et le processus s’accentue de plus en plus. C’est pour freiner cette dégradation qu’un atelier national de validation du Cadre stratégique d’investissement pour la Gestion durable des terres se tient les 22 et 23 juillet 2014 à Ouagadougou. Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Salif Ouédraogo, a ouvert le lundi 22juillet, la cérémonie dudit atelier. Il a expliqué que le CSI-GDT va contribuer à l’opérationnalisation du Programme d’action national de lutte contre la désertification (PANLCD), du Programme national du secteur rural (PNSR). Ce, a indiqué le ministre en charge de l’Environnement, à travers la mobilisation des investissements pour consolider le processus de Gestion durable des terres. Aussi, M. Ouédraogo a fait savoir que le CSI-GDT accroîtra l’efficience des ressources financières, technologiques et des connaissances requises pour inverser les tendances actuelles de la dégradation des terres. Et d’ajouter qu’il renforcera les bases du développement durable. Le ministre de l’Environnement et du développement durable a rappelé que le Cadre stratégique d’investissement a fait la pré-validation par le comité technique interministériel du Programme national du secteur rural (CTI-PNSR). Il a par ailleurs signifié que cet atelier constitue une étape déterminante dans le processus de lutte contre la dégradation des terres. Quant au directeur-pays du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Maleye Diop, il a déclaré que les modes de production agrosylvopastorales utilisés jusqu’à ce jour, combinés aux effets des changements climatiques ont entraîné la dégradation de plus du tiers des terres. « Les objectifs de croissance définis par la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) ne pourront être atteints sans une préservation du principal outil de production qu’est la ressource-terre», a affirmé M.Diop. Et de poursuivre qu’il importe d’évaluer les cadres de concertation et de suivi des plans et programmes afin de s’assurer que les institutions concernées disposent des capacités et des ressources nécessaires pour rendre opérationnelles les stratégies et contribuer ainsi à créer les conditions de succès de la SVCADD et du PNSR.