Le Secrétariat permanent du Plan d’action pour la gestion intégrée des ressources en eau (SP/PAGIRE) organise un atelier d’information et de formation de journalistes à la protection des ressources en eau du 22 au 24 juillet 2014, à Kongoussi, chef-lieu de la province du Bam.
Des analyses du Secrétariat permanent du Plan d’action pour la gestion intégrée des
ressources en eau (SP/PAGIRE), il en ressort que le boom minier que connaît le Burkina Faso, le développement des entreprises dans le secteur du bâtiment et des travaux publics ainsi que les activités de maraîchage ont un impact négatif sur les ressources en eau. Ainsi, il est indispensable que chacun y mette du sien à travers la formation et la sensibilisation aux meilleures pratiques qui garantissent une protection durable de l’eau pour le bien-être des populations. Dans cette perspective, le SP/PAGIRE a décidé de mettre les bouchées doubles par le biais de l’atelier de formation et d’information qu’il organise du 22 au 24 juillet 2014, à Kongoussi, dans la province du Bam, au profit de 43 journalistes. L’objectif de ce séminaire est d’apporter aux hommes des médias, toutes les informations nécessaires liées à la pollution des ressources en eau de même que les mesures de protection en vigueur au Burkina Faso. C’est pourquoi, dès l’ouverture de cette cérémonie, le 22 juillet, le Secrétaire permanent du PAGIRE, Moustapha Congo, a déclaré que les journalistes constituent des canaux idéaux pour véhiculer toutes ces informations de sensibilisation. « Les hommes de médias sont d’une grande utilité dans la protection des ressources en eau, parce que de par les radios, télévisions, presse écrite, on peut toucher une grande partie de la population afin de mieux protéger cette denrée rare qu’est l’eau », a ajouté M. Congo. Cependant, plusieurs communications sont prévues. Il s’agira de faire l’état des lieux des ressources en eau au Burkina Faso, la politique nationale de l’eau du Burkina Faso, le contexte d’élaboration et la mise en œuvre du PAGIRE, le cadre juridique et financier du secteur de l’eau. Outre ces sessions, il est également prévu, d’informer les participants des différentes activités ou modes de pollutions et leurs impacts sur les ressources en eau au Burkina Faso, des mesures et bonnes pratiques en matière de protection des ressources en eau. Selon la gouverneure de la région du Centre-Nord, Mariam Diallo/Zoromé, représentant la ministre de l’eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement, la gestion des ressources en eau est aujourd’hui une préoccupation qui s’impose à tout pays qui aspire à un développement durable. « Le Burkina Faso est un pays sahélien avec des ressources limitées. Il fait face à une forte demande en eau consécutive à la croissance démographique, au développement des activités industrielles et minières et aussi à l’élévation du niveau de vie des populations », a souligné Mme Diallo pour situer l’intérêt de cette activité du SP/PAGIRE.
