Le jeune réalisateur burkinabè, Adama Sallé, âgé de 33 ans et lauréat aux dernières éditions du Festival panafricain du cinéma et de l’audiovisuel de Ouagadougou (FESPACO) et de Clap Ivoire, est décédé lundi des suites de maladie, a appris APA, mercredi, de sources proches du milieu cinématographique, dans la capitale burkinabè.
Selon l’une de ces sources concordantes, ‘’Adama Sallé, l’un des talents du 7e art du Burkina Faso, est décédé le lundi 21 juillet 2014 au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou, des suites de maladie’’.
Le jeune cinéaste souffrait, selon sa productrice, Sophie Salbot, de la dengue hémorragique et d’insuffisance rénale.
Celui que le monde du cinéma burkinabè, en particulier et de la culture en général, pleure, a été révélé au public grâce à son court-métrage intitulé ‘’Tao-Tao’’.
Avec cette production, il a remporté en 2013, le grand prix UEMOA Kodjo Ebouclé du meilleur film à la 13e édition de Clap Ivoire, ce festival de courts métrages (documentaire et fiction) destiné aux jeunes cinéastes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine(UEMOA).
Son film avait également remporté au FESPACO 2013, le prix de la meilleure interprétation féminine grâce à Alizéta Guiré, une novice qu’il avait sue diriger.
Adama Sallé est né en 1981 à Zaongo, un village au centre-est du Burkina Faso. Après des études en communication à l’Université de Ouagadougou, il a fait ses premiers pas dans le monde artistique à travers la littérature en publiant aux éditions Le Manuscrit un roman intitulé "Un mariage oblique’’.
Il a appris à maîtriser le cinéma à l’Ecole supérieure des arts visuels(ESAV) de Marrakech(Maroc).
Son premier film "L’or blanc" a reçu au FESPACO 2011 le prix René Monory de la meilleure école de cinéma africain et le prix de la meilleure fiction des écoles du festival panafricain.