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L`Observateur Paalga N° 8668 du 22/7/2014

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Trafic de bébés : la piste burkinabè se précise-t-elle ?
Publié le mercredi 23 juillet 2014   |  L`Observateur Paalga


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«Mais au-delà du Niger, d’autres pays seraient des terres d’importation de ces pauvres pompons. On avance même le nom du Burkina où les épouses de certaines personnalités politiques ou économiques seraient passées par ce trafic pour dissimuler leur incapacité à concevoir». Voilà ce que nous écrivions déjà dans notre grille de lecture intitulée «de quoi vont accoucher ces auditions», parue dans l’Observateur paalga n° 8651 du 27 juin 2014. Et dans sa Lettre pour Laye du vendredi 11 juillet courant, Passek Taalé enfonçait le clou en indiquant «qu’ici au Faso, les langues commencent à se délier et le nom de présumés coupables circuleraient sous le manteau. A ce rythme, on se demande si l’affaire ne va pas finir par éclater au grand jour.»

Tipoko l’Intrigante, qui n’invente jamais rien, ne pensait pas si bien dire. Ce week-end en effet, une de nos compatriotes a été alpaguée au Bénin où elle était partie faire les «reçus», pardon les actes de naissance de deux enfants, respectivement de 9 et 5 jours qu’elle venait de ramener du Nigeria voisin : Dame Lankoandé/Coulibaly Safia officierait à la direction du matériel de l’Assemblée nationale, et non à la direction des affaires financières contrairement à ce qui a été initialement indiqué, une telle dénomination n’existant pas dans l’organigramme du Parlement burkinabè. Selon toute vraisemblance, les bébés étaient destinées au Niger, mais, dans certains milieux, on se demande si, en réalité, le «pays des hommes intègres» n’était pas la destination finale de ces créatures innocentes qui font l’objet de ce sordide commerce comme n’importe quel bien marchand.

Pour l’instant, l’incriminée est présumée innocente, mais la question se pose déjà de savoir si ce n’est pas la piste burkinabè qui se dessine et dont Safia ne serait que l’un des maillons, peut-être faibles. Reste d’ailleurs à voir comment cette histoire est perçue du côté de l’A.N., car s’il s’agit d’une affaire privée qui ne concerne a priori que l’intéressée, le fait qu’elle relève de l’administration parlementaire n’est certainement pas une bonne publicité pour l’institution, qui s’en serait bien passée.

Affaire à suivre donc !

La Rédaction

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